Avec James Mangold à la réalisation, Un parfait inconnu est sorti le 15 janvier 2025 dans les salles obscures. Un film qui s’inscrit dans la grande ligné des biopics musicaux tels que Elvis, Rocket Man ou plus récemment Better Man. Il est porté par Timothée Chalamet qui adopte un jeu d’acteur juste et une interprétation fidèle à la réalité.
Un parfait inconnu suit donc l’histoire du chanteur et musicien Bob Dylan, dans les années 60, période où ce dernier débute sur la scène musicale américaine. On assiste à certains des aspects importants de sa vie, notamment ses amours, ses premières réussites, et parfois, même ses premiers échecs. On y suit également les rencontres qui ont façonné sa carrière. Tout au long du film, le spectateur fait alors la connaissance de l’idole de Dylan, Woody Guthrie, son mentor Pete Seeger et de la chanteuse Joan Baez, son amante. Le long-métrage met également en lumière la relation amicale qu’entretenait le chanteur avec la légende de la country américaine, Johnny Cash.
Timothée Chalamet pleinement investi
Avec son interprétation de Bob Dylan, Timothée Chalamet ne fait pas les choses à moitié. Tod Maitland, mixeur du son pour Un parfait inconnu, a révélé lors d’une interview que 98% des scènes du film ont été réalisées en live. L’acteur stéphanois a donc réalisé l’intégralité de ses performances sans aucun play-back ni doublage sur sa voix. Ce n’est pas la première fois qu’un comédien est autant investi dans un rôle. On citera notamment l’acteur américain Austin Butler qui se sera entrainé avec un coach vocal afin d’adopter une voix similaire à celle du « King » pour Elvis de Baz Luhrmann. Plus récemment, c’est l’acteur franco-algérien Tahar Rahim qui a utilisé les mêmes méthodes pour se glisser dans la peau de notre Aznavour national.
Un biopic mettant en scène un anti-héros
L’histoire atypique d’un homme sorti de nulle-part
Mon avis : « Un parfait inconnu prête une attention particulière au contexte historique et à l’ambiance qui s’en dégage. J’ai trouvé ce choix artistique pertinent puisqu’il fait écho aux idées pacifistes de Bob Dylan. J’ai été surpris par la représentation de Bob Dylan à l’écran. Il est dépeint comme un personnage à la personnalité antipathique et cynique doublée d’un égo surdimensionné. De plus, j’ai trouvé que la façon dont était souligné le coté flegmatique du chanteur permettait de mieux cerner la part de mystère qui l’entoure. J’ai également été touché par la grande simplicité avec laquelle Mangold met en scène cette période de la vie de l’auteur de Knock on the heaven’s door. Il s’agit de l’histoire atypique d’un homme sorti de nulle-part, un « Monsieur Tout-le-Monde » qui se fiche de tout mais qui accède à une renommée mondiale grâce à son talent inné pour l’écriture. »
Texte : Paul BROUSSAUD.
« Un parfait inconnu » de James Mangold est sorti en salle le 15 janvier 2025. Durée: 2h20.
Lire également : Un parfait inconnu, un biopic opportuniste (par Robin BATARD).
superbe, rien à redire sur l’interprétation de Bob, les voix sont presque identiques et ne dénaturent rien. C’était trop de bonheur pendant 2h23. J’ai même trouvé ça trop court.
j’aurais aimé que l’on parle un tout petit peu de Bob avant son arrivée à New York.
qu’on aime Dylan ou pas c’est impressionant, moi j’aime.