Retrouvez les salles obscures en toute sécurité

Depuis le mercredi 19 mai 2021, les salles de cinéma sont autorisées à rouvrir leurs portes au public après près de six mois de fermeture. Coup d’œil sur le fonctionnement d’une séance version déconfinement 2021.

« Je ne suis pas allée au cinéma depuis février 2020. Pourtant fan du septième art, j’avais encore trop d’appréhension concernant la circulation du coronavirus pour y retourner en juin 2020 lorsque les salles ont pu rouvrir. À peine le temps de me faire à l’idée que la fermeture avait de nouveau été annoncée fin octobre 2020. Aujourd’hui, j’ai confiance en les mesures sanitaires mises en place, et surtout, j’avais hâte de retrouver l’ambiance des salles obscures.

Comme beaucoup de Français, j’ai profité du long weekend de la Pentecôte pour retourner au cinéma, accompagnée de mes parents et mon frère. Au Pathé des Quinconces, au Mans, il est conseillé de privilégier la réservation en ligne. Quelques jours avant la séance convoitée d’Adieu les cons, nous avons donc réservé nos places sur le site Internet. Nous avons reçu les e-billets par e-mail : une fois sur place, nous avons simplement eu à présenter un QR code (mais il est également possible d’imprimer les billets), évitant ainsi d’avoir à faire la queue aux bornes ou à la caisse du cinéma.

  

Captures d’écran cinemaspathegaumont.com

Des distributeurs de gel hydro-alcoolique sont mis à disposition dès l’entrée du cinéma. Une fois dans la salle, on remarque que l’assemblée de visages masqués est clairsemée : en effet, deux sièges libres sont laissés entre chaque spectateur ou groupe de spectateurs. Cependant, il est difficile de se rendre compte si cela correspond à la jauge maximale de public autorisé.

Après plus d’un an sans voir un film en salle, les sensations n’en sont que plus fortes. Avec Adieu les cons, Albert Dupontel signe une nouvelle comédie dramatique magnifique, avec des personnages à la fois loufoques et attachants. Mention spéciale à Virginie Efira qui interprète avec brio Suze Trappet, quarantenaire qui recherche l’enfant dont elle a accouché sous X à l’âge de 15 ans ; ainsi qu’à la jeune comédienne Joséphine Helin qui prête ses traits au même personnage dans les flashbacks. La cinématographie du film, et notamment les effets de caméra originaux utilisés, donne une certaine magie aux images. J’aurais regretté de ne pas les voir sur grand écran. »

Texte et photos : Zoé BARTHOUX.

  

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