Patrice à la Nuit de l’Erdre : « La France m’a adopté »

Patrice faisait partie des têtes d’affiche de la deuxième soirée de La Nuit de l’Erdre, vendredi 5 juillet 2024. Une heure avant de monter sur scène, à Nort-sur-Erdre, l’artiste reggae s’est confié en toute décontraction à Vitav.

Comment vous sentez-vous à une heure de votre concert à La Nuit de l’Erdre ?
Je me sens bien bien, il fait beau, le site est agréable. Et nous avons eu le temps de faire les balances, ce qui n’est pas toujours le cas sur des festivals. Je suis heureux de retrouver les festivaliers.

« J’aime pouvoir transmettre aux autres »

En marge de vos projets personnels, vous produisez d’autres artistes. Qu’est-ce qui vous motive ?
Cela fait partie de ma culture. Des grands frères musiciens m’ont aidé et m’ont montré la voie lorsque j’étais plus jeune. J’essaie de faire la même chose. C’est de cette manière que nous pouvons faire vivre la culture. J’apprends aussi beaucoup auprès des artistes que je produis. Et j’apprécie de pouvoir transmettre.

Vous parlez le français couramment. Qu’est-ce qui vous lie à la France ?
J’ai découvert ce beau pays lorsque j’avais 15 ans. A Cologne (Allemagne), un de mes meilleurs amis était français. Je faisais beaucoup d’échanges entre mon quartier et un quartier de la banlieue parisienne. J’écoutais beaucoup de chanson française et j’essayais de comprendre la langue. Lorsque j’ai sorti mon premier album, Lions, en 1999, la France a été un des premiers pays à adhérer à ma musique. Ce pays m’a adopté.

« Je ne laisserai plus autant d’années s’écouler entre entre mes albums »

Après avoir sorti une compilation en 2022 (Super Album), vous avez publié en 2023 un album original intitulé 9. Un nouvel opus est-il en préparation ?
Oui, je travaille sur un nouveau projet. J’ai promis de ne pas laisser autant de temps entre deux albums comme j’avais pu le faire ces dernières années. N’oublions non plus que la crise sanitaire nous a freinés dans notre élan. Pour autant, j’ai aussi besoin de vivre des expériences pour écrire des chansons. Je suis actuellement dans cette dynamique.

Pouvez-vous nous parler de titre que vous avez sorti récemment avec la chanteuse française Charlie Motto ?
Nous interprétons en duo Sentinel, une chanson extraite de l’album « 9 ». Nous avions fait un premier essai et nous avons ressenti un beau feeling en studio. Nous avons même le morceau sur la scène du festival Main Square, le jeudi 4 juillet.

« Nous devons adopté des gestes au quotidien pour prendre soin de l’environnement »

La préservation de la planète est une des composantes de vos tournée. Qu’est-ce qui anime votre démarche ?
C’est tout simplement important, nous devons faire avancer les choses sur la question écologique. Avec mon équipe, nous essayons de réduire notre empreinte carbone au maximum. Tous les petits gestes comptent.

« Il est difficile de raconter l’histoire d’une légende comme Bob Marley en deux heures »

Bob Marley est une de vos sources d’inspiration. Qu’avez-vous pensez du biopic One Love sorti en février 2024 ?
J’étais ambassadeur du film en Allemagne. Ce n’est pas facile de faire un biopic sur une légende comme Bob Marley. On ne peut pas raconter toute son histoire en deux heures. Les producteurs voulaient aussi permettre au public d’entrer dans son univers. Bob Marley était beaucoup plus dur que ce qui est montré dans le film, mais il y a avait aussi une touche authentique apportée notamment par les musiciens présents au casting.

Propos recueillis par Alice BOUVET et Mattéo LEBRETON.
Photos : Mattéo Lebreton, Alice Bouvet, Mamadi Sangaré.

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