Parcoursup : « C’est stressant d’être dans l’incertitude »

Le jeudi 9 mars 2023 marquait la fin de la formulation des vœux sur Parcoursup. Etape cruciale pour les terminales, et pour les parents accompagnant leurs enfants, l’affectation de l’enseignement supérieur français s’effectue sur ce site. Un père de famille et deux étudiants confient à Vitav leur expérience sur cette plateforme.

« Pacoursup ouvre l’ensemble des champs du possible »

Xavier (père de famille) : « L’avantage de Parcoursup, c’est que ça ouvre l’ensemble des champs du possible pour l’élève qui est en terminale. Ce n’est pas toujours simple en tant que parent, on se demande si les formations correspondent vraiment à ce que notre enfant a envie de faire. Le jour des résultats, des vœux seront refusés, des vœux seront acceptés et d’autres souhaits peuvent être sur liste d’attente. Les statistiques mises à disposition en termes d’accessibilité aux formations sont assez fiables. On arrive facilement et rapidement à se projeter sur le résultat final. Être dans l’incertitude est stressant car prendre des dispositions dans une autre ville de celle qu’on habite, trouver un logement, ce n’est pas simple. »

  

« Lorsque nous recevons les résultats de nos vœux, nous sommes de nouveau dans l’attente »

Clémence (étudiante) : « Le site de Parcoursup est bien fait, il nous permet de bien nous renseigner sur chaque formation grâce à la « fiche détail ». Par contre, le délai d’attente est long. Quand on reçoit le résultat de nos vœux, on est à nouveau dans l’attente. Je suis de nature assez anxieuse. Ce n’est déjà pas simple de savoir ce que l’on veut faire, ce n’est pas évident de se projeter. Je recommande d’aller à des journées portes ouvertes, pour se rendre compte du lieu et pouvoir échanger avec des étudiants qui suivent cette formation, histoire d’avoir une idée un peu plus précise de la Faculté en question. »

« Ma mère m’a aidé à rédiger ma lettre de motivation »

Paolo (étudiant) : « Je me suis lancé au mois de janvier dernier sur Parcoursup. Je n’ai pas mis de formation dans laquelle j’étais sûr d’être pris. Je ne voulais pas mettre quelque chose que je ne voulais pas. J’ai pris un mois pour écrire mes lettres de motivation. Ma mère m’a énormément aidé, puisqu’on ne nous a jamais expliqué comment en faire. S’ajoutait à cela la contrainte de la limite des caractères. Nous avons peu de place pour rédiger nos motivations. »

Texte et photos : Lucie BREFFEIL.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *