Le 9 novembre, une date maudite pour Fallon depuis qu’un incendie lui a laissé de profondes cicatrices sur le visage deux ans plus tôt. Mais si ce jour qu’elle redoutait pouvait changer sa vie ? Alors qu’elle déjeune au restaurant avec son père qui ne cesse de la rabaisser car sa carrière d’actrice tombe à l’eau à cause de ses cicatrices, la jeune fille croise le regard de Ben. Le jeune homme, assis à la table d’en face, va alors venir à sa rescousse en se faisant se faisant passer pour son petit ami. Les deux jeunes de 18 ans vont alors passer la journée ensemble avant que Fallon ne s’envole pour New York où elle espère pouvoir commencer une nouvelle vie. Au moment de se quitter, ils se font une promesse, celle de se revoir ce même jour, tous les ans.
Le concept de ne se voir qu’une fois par an en n’ayant aucun moyen de se contacter est très intéressant, et l’auteur a écrit l’histoire de sorte que le lecteur non plus nous ne sache pas ce qu’il se passe durant l’année pour les deux protagonistes. En effet, le récit ne se passe que le 9 novembre et adopte successivement le point de vue des deux personnages principaux, nous permettant de mieux comprendre leurs sentiments.
Depuis cet incendie, Fallon a complètement perdu confiance en elle. Ben va alors lui apprendre à s’aimer de nouveau et à se rendre compte à quel point elle est belle. La jeune fille aussi, sans le savoir, a permis à Ben de panser ses blessures, de les comprendre et de les accepter.
Peu importe ce à quoi l’on ressemble, peu importe nos cicatrices, visibles ou non, nous méritons tous de nous trouver beaux et d’être aimés.
Liana.
November 9, Colleen Hoover (10 novembre 2015), Pocket, 380 pages.