“Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan” a touché le public

Jeudi 27 février 2025, le CGR Saint Saturnin (Sarthe) accueillait l’équipe du film “Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan”. Leïla Bekhti et Jonathan Cohen, qui tiennent les rôles principaux étaient accompagnés du réalisateur Ken Scott. Ce bouleversant long-métrage a touché les spectateurs en plein coeur. Retour sur une soirée riche en émotions. 

Paris, 1963. Esther donne naissance à Roland. Dès les premiers instants de la vie de son fils, Esther reçoit un véritable coup de massue : les médecins lui annoncent que l’enfant ne pourra jamais marcher en raison de son pied-bot. La nouvelle est impossible à encaisser pour cette mère qui promet à son fils une vie fabuleuse. Pour elle, c’est sûr : Roland marchera un jour comme les autres. 

L’image se fige, les premières notes du générique de fin se font entendre dans une salle émue aux larmes. Laurent Barriquault, directeur du CGR Saint-Saturnin, vient sortir les centaines de spectateurs de leur douce torpeur en introduisant le comédiens Leïla Bekhti, Jonathan Cohen et le réalisateur Ken Scott sous un tonnerre d’applaudissements. « C’est un plaisir d’aller à la rencontre du public », a lâché l’actrice.

Pendant près d’une heure, l’équipe du film “Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan” a échangé avec le public. Inspiré du roman éponyme et autobiographique de Roland Perez, un avocat et animateur radio à succès, cette comédie dramatique dépeint le lien complexe et intense entre une mère et son fils porteur d’un handicap à la naissance. “Je trouvais ce récit tellement singulier. C’était un véritable défi de condenser 50 ans d’une vie en 1h45 ”, a répondu le cinéaste interrogé sur ses motivations à retranscrire à l’écran cette histoire d’amour universelle.

« C’est formidable de ne pas avoir à jouer la tendresse” (Leila Bekhti à propos de Jonathan Cohen)

Pour Ken Scott, le choix des acteurs s’est imposé comme une évidence ; si Jonathan Cohen incarnera Roland Perez, Leila Bekhti campera Esther Roland, la mère du protagoniste. L’actrice a d’ailleurs avoué avoir été bouleversée à la lecture du scénario : “c’est la première fois que j’interprète un personnage aussi riche et débordant. L’amour maternel d’Esther pour Roland est intense ; rien n’est plus fort qu’une mère convaincue.”

« Ce film m’a fait passer par toutes les émotions. Le casting est convaincant » (Xavier, spectateur)

Cet amour n’a d’ailleurs pas été difficile à simuler à l’écran : amis de longue date dans la vie et sur les plateaux de cinéma, Leïla Bekhti et Jonathan Cohen entretiennent une alchimie évidente. “C’est formidable de ne pas avoir à jouer la tendresse”, sourit la comédienne en guise de clin d’œil à son partenaire. 

Un hommage à l’amour maternel

« Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » est un film profondément touchant qui met en lumière la détermination maternelle avec brio. Si Jonathan Cohen sort habilement de sa zone de confort en incarnant Roland Perez avec justesse, Leïla Bekhti excelle également dans son interprétation d’Esther, une maman étouffante d’amour qui pourrait  déplacer des montagnes pour ses enfants. Autour de cette thématique universelle, Ken Scott livre un véritable portrait d’une famille soudée autour de l’éducation du petit dernier. La présence inattendue de l’iconique Sylvie Vartan comme véritable ciment de ce foyer profondément attachant vient renforcer l’aspect inédit de cette incroyable histoire vraie. 

« Ce film parle à mon cœur de maman combattante » (Sophie, spectatrice)

Cette belle comédie dramatique adopte une mise en scène simple, efficace et poétique. Décrit par Jonathan Cohen comme « un bel hommage aux figures maternelles qui nous entourent », ce film va sans nul doute mettre des sourires dans les larmes des spectateurs. « Les acteurs sont formidables d’émotions et de sincérité. Merci aux réalisateur de nous faire vivre de telles émotions. » « Ce film parle à mon cœur de maman combattante », confiait Sophie, une spectatrice émue après la projection.

Texte et photos : Romane PICHON.

“Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan” de Ken Scott, 2025. Avec Leïla Bekhti, Jonathan Cohen et Sylvie Vartan. Durée : 1h42.

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