L’histoire d’Helen Keller : quand l’envie de vivre est plus forte

À la suite d’une congestion cérébrale, Helen Keller a perdu la vue et l’ouïe alors qu’elle n’avait que 2 ans. Mais comment peut-on vivre alors qu’on ne peut ni entendre, ni voir ? Comment éduquer son enfant lorsque celui-ci est complètement coupé du monde qui l’entoure ? Les parents de la fillette vont choisir de faire appel à Ann Sullivan, une jeune institutrice qui a appris un moyen de communiquer avec les personnes victimes de ce handicap. Mais la tâche s’avère difficile : comment faire comprendre que ce qu’elle épelle dans la main d’Helen est un mot ? Mais grâce à sa persévérance et à la grande curiosité d’Helen, Ann va parvenir à sortir Helen de son silence.

Avec de la persévérance et de la curiosité, on peut déplacer des montagnes

Ce roman, tiré de la véritable histoire d’Helen Keller, nous montre comment l’envie de vivre et la curiosité peuvent déplacer des montagnes. La jeune fille voulait tellement faire « comme tout le monde » qu’elle a appris à écrire, mais aussi, à parler, alors même qu’elle était incapable de se relire ou de s’entendre. Elle était toujours accompagnée de son institutrice, Ann Sullivan, qui est devenue sa plus grande amie.
Ann permettait à Helen de rester en contact avec le monde extérieur en lui traduisant constamment ce qui se disait autour d’elle, en lui lisant son courrier… En effet, l’enseignante « épelait » les mots dans la paume de la main de la jeune fille, car c’était l’un des seuls sens qui lui restait.

En plus de sa grande curiosité, Helen Keller était très intelligente et persévérante. Ainsi, elle est devenue la première personne handicapée à obtenir un diplôme universitaire en entrant à Radcliffe College, à 20 ans.

L’histoire d’Helen Keller est très inspirante et montre qu’avec de la volonté et de la curiosité, on peut faire tout ce dont on a envie. Après tout, si une jeune fille sourdaveugle* a pu être diplômé de Radcliffe, pourquoi ne pourrait-on pas réaliser nos rêves ?

Liana.

L’histoire d’Hellen Keller, Lorena A. Hickok (1998), Pocket Jeunesse, 224 pages.

*Le mot « sourdaveugle » peut ainsi désigner une personne malvoyante-sourde, malentendante-aveugle, malentendante-malvoyante…. La double déficience sensorielle se traduit par une multitude de combinaisons, chaque personne est unique, chaque situation de surdicécité est unique

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