Vitavistes d’hier ou d’aujourd’hui, ils et elles racontent leur expérience au sein de la rédaction du webzine des jeunes du Mans. Aujourd’hui : Guillaume Houdant, pigiste de 2015 à 2017.
« Un accompagnement infaillible »
Comment as-tu découvert le Vitav ?
J’ai intégré le Vitav en 2015, lorsque j’étais en 1ère littéraire au lycée André Malraux, à Allonnes (Sarthe). Je travaillais alors sur la création d’un journal dans mon lycée en collaboration avec le dessinateur satiriste Troud. C’est lui qui m’a présenté à Mamadi Sangaré, le rédacteur en chef.
Entre 2015 et 2017, j’ai surtout réalisé des articles pour le webzine, mais j’ai aussi participé quelques fois à l’émission de radio sur Cartables FM.
« Des rencontres passionnantes dans différents domaines »
Te souviens-tu de ton premier article ?
C’était une interview d’un Manceau qui s’était lancé le défi de parcourir les pays de l’Union Européenne à vélo. Je me souviens aussi d’autres articles, par exemple sur Paul Redier, un jeune danseur du Mans (accompagné par la Couveuse en 2016), qui aujourd’hui exerce professionnellement dans cette carrière.
Que t’ont apporté ces deux années au sein du webzine ?
Mon expérience de pigiste m’a marquée d’abord pour les rencontres qu’elle a rendues possibles. Au début, je pensais ne faire que des articles sur ce qui m’intéressait à l’époque, donc plutôt des critiques littéraires. Avec le temps, mes intérêts personnels se sont diversifiés, et avec, les sujets de mes articles : je me suis rendu compte que les rencontres que je pouvais faire, notamment dans le domaine du sport, étaient aussi passionnantes.
« Vitav illustre le dynamisme culturel de la ville du Mans et y participe à la fois »
Je garde un très bon souvenir de mes années à Vitav, et en particulier de l’accompagnement infaillible de Mamadi et de son équipe. J’ai pu réaliser que la ville du Mans, bien qu’elle n’ait pas été nommée capitale française de la culture cette année, est véritablement un centre culturel où se développent des projets artistiques et où la jeunesse ne cesse de participer, que ce soit par son dynamisme, sa diversité, ou ses engagements.
D’ailleurs, quand je regarde encore aujourd’hui les articles du Vitav ou ses contributions radiophoniques, j’y vois la preuve que la ville du Mans donne la parole à sa jeunesse : le Vitav illustre ce dynamisme culturel et y participe à la fois.
« J’ai acquis des compétences que je réutilise dans le cadre de mes études »
Que fais-tu maintenant ?
En 2017, j’ai quitté le Vitav pour rentrer en prépa littéraire au lycée Montesquieu au Mans (j’y étais d’ailleurs en même temps que Charlie Plès). Maintenant, je suis étudiant à l’École Normale Supérieure de Lyon. Je réinvestis toujours certaines compétences que j’ai pu acquérir lors de mon expérience de pigiste. Par exemple, je suis membre d’une émission qui s’appelle « Les Yeux ont des Oreilles » sur Trensistor, la webradio de l’ENS de Lyon, où on fait des lectures de texte en lien avec des thèmes choisis.
D’une part, mes années à Vitav m’ont apportées des compétences d’un point de vue technique : comment organiser une émission, faire attention à sa diction à la radio… Mais surtout, j’ai appris à faire preuve d’un certain esprit de synthèse au niveau de la rédaction des articles ou même dans le choix des thématiques.
Propos recueillis par Zoé BARTHOUX.
Photo : Constance DRAIS-CÁNOVAS.
Les articles de Guillaume sont publiés ici.