Pendant le mois de mars 2024, la galerie l’Éphémère, au Mans, accueille quatre artistes pluridisciplinaires, dont deux photographes. Ils exposent dans le cadre du programme associé du festival « Les Photographiques ».
Jeudi 14 mars 2024, les visiteurs sont venus nombreux à la galerie du Vieux-Mans pour assister au vernissage. Ils ont découvert les photos de Natalia Rudychev, celles de Gaspard Païva, ainsi que les sculptures et créations d’Amandine Granger et Olga Drouet.
Gaspard Païva dévoile une série de clichés intitulée « Essences ». À travers cette collection, le photographe cherche à refléter ce qu’il appelle « l’évanescence d’un portrait », en capturant le mouvement qui subsiste encore. En effet, les modèles ne sont pas identifiés à cause du mouvement, et le visage devient une masse floue de cheveux.
L’exposition accueille aussi les photos de Natalia Rudychev, une artiste reconnue et récompensée. En effet, la série « Miracle » a reçu une mention honorable au Prix de la Photographie Paris PX3 2023 et au Prix Julia Margaret Cameron 2022. Les images ont d’ailleurs été exposées à New York et à Barcelone. A travers cette série, la photographe dit vouloir retranscrire des Haïkus (poèmes d’origine japonaise) en photos. Une poésie se dégage de ces créations en noir et blanc. Elles laissent apparaître une certaine affection pour les moments triviaux de la vie. Le public pourra assister à la conférence animée par Natalia Rudychev le 23 mars à 17h, à la galerie l’Éphémère.
Venant d’une formation de modéliste, Olga Drouet travaille le cuir et des fibres naturelles, comme la soie ou la toile de lin, pour réaliser des créations textiles en forme de fleurs. Du fait du travail à la main, ses sculptures sont à la fois très délicates et minutieuses. Elle crée également des vêtements, des accessoires, et des œuvres en feutre. Cette technique permet de créer une profondeur et une variation de couleurs très intéressante.
Diplômée des Beaux-arts d’Angers, Amandine Granger réalise des sculptures à partir de vêtements recouverts de ciment. En les laissant reposer sur un mannequin, les vêtements prennent la forme du volume et deviennent comme figés dans le temps. Son art est à la fois un travail sur les volumes, l’immobilité, la silhouette et l’habit comme reflet de l’âme.
Texte : Chloé ARRIVE.
L’exposition est visible jusqu’au 31 mars 2024 à la Galerie l’Éphémère, 59, Grande rue, au Mans.
Ouvert le vendredi et samedi de 14h à 18h30, et le dimanche de 11h à 17h.
Entrée libre et gratuite.