À la découverte de Raleigh, cité des chênes

Raleigh est la capitale de la Caroline du Nord. Ville d’un peu moins de 500 000 habitants, elle est moins peuplée que sa voisine, Charlotte. Elle tire cependant de son rôle de capitale d’Etat une importance particulière, dans les domaines de la recherche et de la culture. Surnommée la « cité des chênes », ou « City of Oaks » en anglais, Raleigh est une ville très arborée.

À Raleigh se trouve l’université d’Etat de la Caroline du Nord, partie centrale du Triangle, une entité de recherche académique partagée avec Durham et Chapel Hill. De même se trouve dans la cité des chênes plusieurs musées d’Etat, comme celui d’histoire naturelle, ou encore celui de l’histoire de la Caroline du Nord. On apprend dans ce dernier le rôle qu’ont joué les colons Nord-Caroliniens pendant la guerre d’Indépendance, contre la couronne britannique ; on peut également y lire une analyse de la place de la Caroline du Nord au sein de la Confédération, durant la guerre civile. En effet, L’Etat a défendu le système esclavagiste pendant la guerre de Sécession ayant déchiré le pays de 1861 à 1865.

  • Raleigh est une ville de recherche et de culture 

La ville accueille de nombreux événements culturels, notamment autour du 2 septembre, le jour du travail pour les Etats-Unis. En 2023, c’était par exemple un festival de musique latine qui occupait le centre de la ville.

À Raleigh, il n’y a pas que des chênes sur les trottoirs. La végétation, bien plus présente que dans la plupart des villes françaises, devient presque forêt une fois gagné les quartiers pavillonaires. Pour ceux qui s’y promèneraient la nuit, il n’est pas rare de tomber sur une harde de cerfs de Virginie au milieu des rues arborées.

  • Les villes américaines connaissent une grande variété d’environnements urbains

Le centre-ville, en revanche, est le territoire des voitures. Les parcs y sont cernés par de grandes avenues bruyantes. Depuis le début de l’année 2023, le réseau de bus est gratuit : une expérience de la mairie pour décongestionner le trafic urbain. Cependant, les services publics étant généralement peu financés dans le pays, les bus sont en mauvais état et très peu ponctuels. Comme dans la plupart des villes américaines, on y trouve des gens pauvres et des étudiants, qui n’ont pas les moyens d’acheter une voiture pour suivre le modèle américain d’un autre temps.

Texte et photos : Mathis POUPELIN.

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