Le deuxième chapitre de Ça, l’adaptation cinématographique du roman de Stephen King, ne déçoit nullement les attentes et clôt magnifiquement l’histoire de la bande des ratés.
Attendez-vous à sursauter plus d’une fois
Après deux ans d’attente, Grippe-sou revient hanter nos cauchemars en se réveillant de son long sommeil. Liés par leur promesse d’achever ce qu’ils avaient commencé, les sept membres de la bande des ratés reviennent à Derry tenter de se remémorer leur sombre passé. Pour vaincre Ça, il leur faudra ensemble survivre à leurs plus grandes peurs.
On retrouve dans ce chapitre deux l’esthétique cauchemardesque de Muschietti qui souligne si bien le thème de la nostalgie ambigüe de l’enfance, celle d’un cauchemar dont on regretterait de s’être réveillé. De plus, la formidable performance de Bill Skarsgard revient dans le rôle de Grippe-sou, la forme clownesque de Ça. Mais ce ne sont pas les seuls atouts de Ça 2 : « J’ai beaucoup aimé les références aux autres films tirés des œuvres de King », précise Maxime, un spectateur. En effet, Andy Muschietti s’est fait un plaisir d’insérer dans son œuvre de très nombreux « easters eggs » qui parleront aux fans du roman, à ceux du Shining de Kubrick, au premier volet de Ça… Stephen King lui-même nous fait l’honneur d’un caméo !
Néanmoins, si ce deuxième film contient quelques scènes angoissantes (attendez-vous à sursauter plus d’une fois), « il est moins effrayant que le premier », affirme Pierre qui toutefois ne se plaint pas de sa séance. De plus, si la bataille finale entre la créature le club des ratés offre un spectacle grandiose, l’épilogue ne plaira peut-être pas à tous…
Malgré ces rares défauts, Ça 2 demeure, comme le premier, un bon film d’horreur et une excellente adaptation du roman.
En salles depuis le mercredi 11 septembre. Durée : 1h45. Interdit aux moins de 12 ans.
Texte et illustration : Charlie Plès.
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