Vianney : « Jouer en festival, c’est une récréation »

Vianney est une des têtes d’affiche de la dernière journée de La 22e Nuit de l’Erdre, dimanche 3 juillet 2022. Le chanteur s’est confié quelques heures avant sa prestation. Morceaux choisis.

Dans quel état d’esprit abordez-vous le concert du soir à La Nuit de l’Erdre ?
Je suis détendu. J’essaye de m’entretenir, sans pour autant m’imposer rune discipline de fer. C’est moins fatiguant de jouer sur un festival. Il y a moins de temps d’installation, nous jouons moins longtemps que sur un concert classique. Il faut être rapidement efficace. Il y a moins de chansons douces dans la setlist. Le festival, c’est un peu la colonie de vacances.

« Les gens ont repris le rythme des concerts, tout va repartir comme avant. Les équipes des festivals s’arrachent, à nous de nous arracher aussi pour les soutenir »

Vous donnez l’impression d’être à l’aise dans n’importe quelle configuration ?
Je m’adapte, je ne suis pas difficile. J’aime tout type de scène, que l’on soit 40 000 ou 1 500. Ce qui m’anime, c’est le bonheur de partager avec les gens. Lorsque je suis invité à jouer à un endroit, j’accepte avec plaisir.

« Jouer à La nuit de l’Erdre, c’est spécial, car je suis du Croisic et des membres de l’équipe ont de la famille en Loire-Atlantique. C’est une date que l’on attendait avec impatience »

Vous avez produit le nouvel opus de Charlie Winston à paraître en septembre 2022. Comment est née cette collaboration ?
Je suis admirateur de cet artiste que j’écoutais au collège. J’adore les chansons qu’il a écrites sur cet album. J’ai pris plaisir à les habiller. Charlie m’a présenté les maquettes. Mon travail de réalisateur consistait à imaginer une couleur musicale, à réfléchir aux musiciens avec lesquels il allait enregistrer et donner des directions en matière d’arrangement. Il a fallu faire des choix. Nous avons travaillé de manière artisanale.

« Je n’aurais jamais imaginé réaliser un album de Charlie Winston. Cette collaboration m’a beaucoup inspirée. J’espère que le public appréciera. » 

Vous êtes licencié au club de tennis d’Anille-Braye dans la Sarthe. Quelles sont vos ambitions ?
Je reste un fan absolue de la balle jaune, mais je ne nourri aucune ambition sportive (rires). Je suis honoré de parrainer cette structure. Jean-Charles (Rioton), l’éducateur du club et son équipe sont très dynamiques.

Propos recuellis par Mattéo LEBRETON (en collaboration de Mamadi Sangaré).

Quelques images du concert

 

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