« Une jeune fille qui va bien » : bouleversant

Inspirée des journaux intimes d’Anne Frank et d’Hélène Berr, ce drame se déroule durant l’été 1942, en pleine seconde guerre mondiale. Irène est une jeune fille de 19 ans pétillante, pleine de joie et insouciante. Elle mène sa vie entre sa passion pour le théâtre, ses virées entre amis et ses premières rencontres amoureuses. Mais voilà, la société reproche à Irène d’être juive. En pleine période de Shoah, elle va être contrainte de porter l’étoile jaune caractéristique de sa confession et va devoir renoncer à ses rêves. 

Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Sandrine Kiberlain a choisi Rebecca Marder de la Comédie Française pour incarner la délicate Irène. A travers son personnage, la jeune actrice nous raconte avec sensibilité et sans pathos les lois anti-juives de l’Occupation, les amis qui s’évaporent sans prévenir, le contre-champ de la guerre, le début de la Shoah et l’horreur qui se met en marche petit à petit.

Le sujet de la Shoah est traité avec délicatesse

Une jeune fille qui va bien est tout simplement bouleversant. Rebecca Marder se glisse dans la peau de son personnage avec justesse. Irène est un véritable rayon de soleil auprès de sa famille et de ses amis. L’insouciance de sa jeunesse la rend tout aussi touchante qu’attachante. Le sujet de la Shoah est traité avec délicatesse et le spectateur découvre progressivement les restrictions établies envers les juifs. On comprend rapidement la tournure tragique que va prendre le film pour Irène et sa famille.

Note du film : 8/10.

Clotilde GALLIENNE.

Une jeune fille qui va bien, un film de Sandrine Kiberlain est en salle depuis le 26 janvier 2022. Durée : 1h38.

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