Trois bonnes raisons d’aller voir « Une vie cachée »

Presque 3 h d’un cinéma très contemplatif dans une époque aussi terne que la Seconde Guerre Mondiale, il est vrai que sur le papier, Une Vie Cachée peut refroidir. Mais on ne juge jamais un livre à sa couverture, n’est-ce pas ? Le dernier film de Terrence Malik vaut le déplacement. En voici trois raisons.

Un récit captivant : Alors qu’ils vivent une vie paisible dans les années 1940 dans la douce montagne d’Autriche, le quotidien de Franz et Franziska est bouleversé quand la guerre éclate. Par principe moral et religieux, il refuse de partir au front. Malgré la longueur de ce drame, le destin de ce valeureux opposant au combat et les enjeux qui en découlent tiennent en haleine.
Inconnus du grand public, les comédiens August Diehl et Valérie Pachner livrent une splendide prestation, pleine de réalisme, pour interpréter le couple Jagerstatter.

Une vraie beauté pour les yeux : Certes, ce n’est pas forcément un élément essentiel dans la critique d’un film, mais pour une œuvre avec un rythme aussi posé, il est important de souligner toute la beauté qui se dégage de ce long-métrage. Que ce soient par le jeu des lumières, les mouvements gracieux de la caméra ou tout simplement les magnifiques panoramas de la montagne autrichienne, il est difficile de rester insensible devant Une Vie Cachée.

La musique : James Newton Howard, compositeur de la bande originale, arrive à toucher le spectateur quand il ne s’y attend pas. Un simple plan de la campagne au crépuscule devient poétique avec quelques accords de piano ou de violon. Toujours très juste, sans jamais devenir omniprésente, la musique d’Une Vie Cachée s’accorde parfaitement avec l’ambiance très douce et contemplative du film, pour transmettre une émotion inexplicable, mais très plaisante

En salles depuis le mercredi 11 décembre 2019. Durée : 2h53.

Paul MARGUET.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *