Siestes Teriaki 2023 : une édition remarquable

L’Abbaye Royale de l’Epau (Sarthe) a ouvert ses portes, samedi 26 et dimanche 27 août 2023 à plusieurs milliers de spectateurs et spectatrices pour la 13ème édition des Siestes Teriaki. Accompagnant paisiblement la fin des vacances estivales, le rendez-vous annuel de l’association a su séduire le public, prêt à combattre les éléments pour profiter des festivités. En effet, bien que la météo ait quelque peu détourné les événements, la spontanéité du moment l’aura rendu d’autant plus marquant. Profitant de la moindre éclaircie pour apprécier les concerts depuis les transats ou de la moindre goutte pour les installations et concerts improvisés au cœur de l’abbaye cistercienne, les festivalier.e.s se sont laissé.e.s porter par les douces ondes des Siestes.

Concerts et installations : une programmation pointue

Au fil des années, les Siestes Teriaki ont su gagner la confiance de leur public en proposant une programmation pointue et expérimentale, mettant en avant une scène inconnue de l’auditoire. Parmi la douzaine de groupes et artistes programmé.e.s sur le weekend, Pointe du Lac a marqué un temps fort du samedi après-midi. Maintenant le beau temps et l’attention par des lignes de synthés modulaires évolutives, le trio de Kraut éléctronique a fait planer tant d’esprits qu’il en a été applaudi d’une pluie battante.

Pour clôturer la première soirée, Cate Hortl ne s’est pas laissée abattre par la fraîcheur nocturne en appelant corps et tympans à se réchauffer autour d’une techno mélodique, efficace et épurée. Tel un feu sous moins 50, l’artiste a réuni les foules pour un ending magistral.

Le dimanche a lui été marqué par la pop électronique expérimentale de Sunna Margrét. Berçant les spectateurs.trices, la musicienne islandaise a apaisé l’atmosphère de la plus belle des manières. Également motivé par l’art numérique, Teriaki a convié trois organismes sur le site. C’est le dortoir des moines qu’Antoine et Mael Birot ont choisi pour présenter deux de leurs installations : « Dancing is in my blood » et « Hypercercle ». Jeux lumineux et sonores et structures articulées automatique, les Angevins ont proposé une expérience immersive au public des Siestes Teriaki.

C’est donc un nouveau pari réussi pour les organisateurs.trices de l’évenement. Avec 3 300 entrées enregistrées (+ 20% par rapport à l’année précédente) et près de 70 bénévoles mobilisés, le festival a clôturé l’été en beauté.

Cette treizième édition des Siestes, dictée par la météo et la bonne humeur, a convaincu son public. C’est alors sereinement que l’association Teriaki a annoncé qu’elle remettra le couvert l’été prochain.

Texte et photos : Hélio CHAPUT.

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