Poissonsexe : une comédie romantique réjouissante

Dans un monde où tous les poissons ont disparu, Miranda, une baleine, est le dernier vestige de la vie aquatique. Daniel, un physicien recherchant l’amour et toute forme de vie dans le monde sous-marin, va entreprendre une quête rocambolesque pour trouver les réponses aux questions qu’il se pose. Olivier Babinet signe une fable emplie de douceur et de scènes plus farfelues les unes que les autres.

Cette comédie romantique évoque aussi le sujet de l’environnement en montrant un futur proche dans lequel les dégâts causés par l’homme sur la nature ont quasiment réduit à néant l’espèce animale. La question de l’écosystème n’est toutefois pas abordée. Pourtant, un monde sans vie aquatique impacterait directement l’humanité. Malgré ce détail, Poissonsexe emporte le spectateur par la candeur du personnage principal interprété par Gustave Kervern. Le comédien incarne avec justesse ce scientifique perdu et parfois maladroit dans son projet de fonder une famille.

En terme de réalisation, la caméra d’Olivier Babinet reste assez passive et ne fait pas beaucoup d’effort dans la mise en scène. Certains passages avec effets spéciaux ne sont pas très bien produits, mais la colorimétrie et des plans de la baleine se démarquent donnent du relief au film.

La bande-son signée Jean-Benoît Dunckel est un des atouts de Poissonsexe. La musique parfois énergique et percutante contraste avec le doux caractère du personnage principal.

Cette jolie fable sans prétention installe une ambiance douce. Le spectateur peut avoir de l’empathie pour Daniel et se reconnaître dans ses défauts et son envie d’affection.

En salles depuis le 2 septembre 2020. Durée : 1h30.

Rivers LABARRE.
Photos : Comme des Cinémas – Tarantula.

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