Pierre : « Vitavi, une rampe de lancement dans ma carrière »

Vitavistes d’hier ou d’aujourd’hui, ils et elles racontent leur expérience au sein de la rédaction du magazine des jeunes du Mans. Aujourd’hui : Pierre Verrière, pigiste de 2001 à 2002. Ancien journaliste au Canada, le Manceau de 39 ans est désormais expert en communication et vit au Québec.

Dans quelles conditions avez-vous intégré le Vitavi ?

J’ai toujours rêvé de devenir journaliste, mais je savais que la sélection aux écoles était difficile. Je me suis inscrit en face de Droit, mais ça n’a pas été une réussite. Je me suis dit qu’en me forgeant une expérience dans un média, je pourrais augmenter mes chances pour postuler à un IUT (Institut Universitaire de Technologie). En 2000, j’ai rejoint la rédaction de Ouest-France comme correspondant local de presse. Dans le même temps, j’ai découvert Vitavi, le magazine des jeunes du Mans. Grâce à mes divers papiers, j’ai pu me constituer un book de 80 articles qui m’ont aidé à accéder aux concours des IUT.

« Les premiers articles que j’ai signés pour Vitavi m’ont ouvert la voie »

Comment s’organisait le magazine ?

Des comités de rédaction étaient programmés le mercredi. Didier Gouhier, le rédacteur en chef, nous proposait des sujets et nous échangions entre pigistes pour définir qui ferait quoi. J’aimais bien les articles sur la jeunesse, mais aussi, les chroniques musicales, les expos et les concerts.

Qu’avez-vous fait après votre passage au Vitavi ?

Après l’IUT de Bordeaux, j’ai mis le cap sur l’Ile de la Réunion où j’ai travaillé comme journaliste en presse écrite. J’ai ensuite voulu vivre une autre aventure pour enrichir mon CV. Comme j’ai toujours été attiré par le Canada, j’ai rejoint ce pays avec un Permis Vacances Travail de (PVT) de douze mois. Entre temps, je suis parti aux États-Unis.

Au Canada, j’ai intégré La Source, un journal bilingue communautaire de Vancouver. J’ai beaucoup appris aux côtés de Mamadou Gangué, le rédacteur en chef. J’ai ensuite trouvé un travail pour une radio à Winnipeg. Entre 2012 et 2019, j’ai officié pour CBC/Radio-Canada, la plus grande chaîne canadienne. Actuellement, je suis en recherche d’emploi dans le secteur de la communication. Je vis à Gatineau, quatrième ville du Québec.

« Une expérience déterminante dans mon parcours professionnel »

Que vous a apporté Vitavi ?

Sans cette expérience de pigiste, je n’aurai jamais été journaliste. Ce magazine a été une rampe de lancement. J’ai écrit des milliers d’articles durant ma carrière, mais les premiers papiers réalisés pour Vitavi m’ont ouvert la voie. Cette première expérience de pigiste a été déterminante dans mon parcours professionnel.

Propos recueillis par Jaheli NAMAI.

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