Persinette, un conte écrit par Mademoiselle de La Force et publié en 1698, raconte l’histoire d’une jeune fille à la chevelure gigantesque, et vivant en haut d’une tour sans portes. Ce récit a inspiré Raiponce, film réalisé en 2010 par Byron Howard et Nathan Greno pour Disney.
Un début présentant pas mal de différences
Dans le film Disney, Raiponce se fait kidnapper par une vieille femme, avec des objectifs bien singuliers, et étant une humaine totalement normale. Dans le conte de 1698, Raiponce est donnée à une voisine particulière, une fée. Les similitudes se font beaucoup moins rares par la suite. La première demi-heure du film d’animation retranscrit quasi parfaitement la suite et la fin du conte. On retrouve les mêmes thématiques et péripéties, et les mêmes personnages à quelques différences près.
Une grande éloge de la fidélité
La morale est significative. Chaque protagoniste symbolise en un sens une forme de fidélité. Dans le conte, la fidélité de Raiponce envers les règles établies par la fée sont mises en jeu. Elle finira par trahir ces principes en se rapprochant d’un jeune homme. Celui-ci se montre fidèle envers Raiponce, n’arrêtant pas de penser à elle années après années. Il finit par à revenir vers elle. Le couple se forme autour d’une fidélité, et d’une infidélité, pour des raisons différentes.
La fameuse morale comme finalité du conte
Cette morale semble mettre en avant que la seule chose qui compte dans ce contexte, c’est l’accord de deux êtres humain amoureux qui forment le couple. Cela serait d’ailleurs la solution aux peines, aux souffrances. Cela vaudrait le coup, malgré le mal qui peut être engendré, comme la fin de Raiponce. Elle est heureuse, même en ayant été infidèle aux règles dictés par la fée.
Medhi NICOUX.
Persinette, dans Finette Cendron, 157 pages. Édition Petit biblio Payot Classique.