L’Irlande à vélo #5 : Où dormir ?

Nous, c’est Céleste et Hugo ; nous sommes originaires du Mans et grâce à l’aide du “Coup de pouce”*, nous avons eu la chance de partir pour une épopée à vélo en Irlande ! Nous avons décidé d’écrire plusieurs articles pour donner un retour de notre expérience pour celles et ceux à qui cela pourrait donner envie.

Où dormir ? C’est en effet la grande question lorsque’on part en voyage, et plus particulièrement, lorsqu’on part à vélo !

En effet, une de nos contraintes majeures était que nous voyagions en itinérance, c’est-à-dire, que nous changions de camping tous les soirs en fonction des nos étapes afin d’avancer dans l’itinéraire que nous nous étions fixé.

En l’occurrence, nous avions besoin d’un endroit où nous laver ainsi qu’un lieu où planter notre toile de tente ! Quand on y pense, c’est facile, il y a les campings ! Malheureusement, en calculant notre itinéraire, nous nous sommes rendus compte qu’il n’y en avait pas tant que ça en Irlande, ce qui nous obligeait parfois à faire de très grosses étapes pour y parvenir. De plus, un des inconvénients des campings en Irlande est qu’ils sont très chers : on paye en général minimum 30 € pour deux vélos, une tente et une nuit, sans compter qu’il faut rajouter au moins deux euros pour 4 minutes de douche…

C’est pourquoi, dans l’optique de faire des économies et de rencontrer des “local people”, nous avons fait le choix de ne pas dormir en campings certaines nuits.

Deux possibilités s’offraient à nous : frapper aux portes de certaines maisons sur notre chemin lorsque nous étions à la fin d’une journée d’étape, ou faire ce que l’on appelle du bivouac.

L’option de dormir chez l’habitant ou l’habitante peut souvent faire un peu peur car il faut affronter un potentiel refus de la part des personnes à qui on fait la demande. Et si personne n’accepte alors que la nuit commence à arriver, il peut être angoissant de ne pas savoir où l’on va passer la nuit…Il en va de même pour le bivouac, il faut pouvoir trouver un point d’eau pour remplir les gourdes, se doucher et il faut trouver un bon endroit qui n’est ni privé ni dans les marécages -très courant en Irlande- pour monter la toile de tente.

Nous avons essuyé plusieurs refus, mais on finissait toujours par trouver un endroit où dormir

Un soir, l’un de nous est allé sonner chez une dame et elle nous a gentiment prêté son champ pour la nuit. Plus fantastique encore, une de nos étapes se trouvait à Inch Beach, une très jolie plage sur la péninsule de Dingle dans le Sud-Ouest de l’Irlande. Le camping était hors de prix et trop en pente. Nous avons donc-avec l’accord des garde-côtes, établi notre campement dans les dunes de la plage ! C’était une expérience assez folle lorsque l’on y repense. Dormir dans le sable avec le bruit permanent des vagues, se réveiller les pieds dans le sable et se jeter dans l’eau en guise de petit-déjeuner….

A suivre…

Texte et photos de Hugo DELARUE et Céleste BOULAY, en Irlande.

Les épisodes précédents sont publiés ici.

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