Le Jeudi 3 octobre 2024 à la Java (Paris), l’association féministe Les Murènes proposait un plateau 100% punk. Mêlant la branche noise à celle du hardcore, des musiciens et musiciennes du monde entier ont déchainé les foules toute la soirée.
Le jeune groupe Sonder Rage a ouvert le bal avec son punk influencé autant par les classiques du genre que par le reggae. Le trio a délivré un spectacle des plus convaincant, faisant bouger la foule grâce à ses rythmiques rapides et incisives.
Une présence scénique incroyable
Canines a pris la relève, armée de son noise punk* efficace. Faisant preuve d’une énergie sur scène incroyable, la chanteuse exprimera ses textes profondément politiques par un chant crié ou un chant slamé des plus percutants. Elle a entrainé avec elle le public sur des morceaux énergiques tout en captant son attention lors de ballades plus calmes.
Après le punk, le hardcore
Peace of Mind a ensuite pris le relais et, comme on pouvait s’y attendre, le quatuor allemand a retourné La Java avec son punk hardcore aux limites du beatdown**. Contrairement aux autres artistes, ce n’est pas un pogo qui s’est ouvert au milieu de la foule mais un bien mosh-pit***. Les paroles ont été reprises autant par des membres du public que par des artistes de la soirée dans la fosse.
Lifecrusher a clôturé le bal. La formation de hardcore suisse est comme à son habitude très expressive sur scène malgré un set pressé par la fermeture de la salle. Reprenant autant des classiques de sa discographie comme Unexist que des morceaux de son dernier album, le groupe aura déchaîné les punks et les fans de hardcore.
Texte et photos : Eckô FONTANILLAS.
Instagram : @bruit_photos
*Noise punk : style de punk incorporant des éléments noise comme un fort effet de distorsion sur la guitare.
**Beatdown : style de punk hardcore incorporant des éléments de death metal.
***Mosh-pit : type de danse brutale des milieux punk, punk hardcore, et métal depuis les années 1980.