Betclic Elite 2024-2025 (17e journée). Invaincus en championnat depuis cinq journées, les joueurs de Guillaume Vizade recevaient l’AS Monaco, dimanche 26 janvier 2025, à Antarès, salle Christian Baltzer. Dans ce match âprement disputé, les vaillants locaux ont fait plus que résister avant de craquer sous les assauts de Mike James dans le money-time
En début de match, les deux équipes se rendaient coup pour coup avec une feuille de marque bien répartie. Le Mans perdait deux ballons d’affilée qui donnaient 4 points d’avance à un Monaco opportuniste. Cette dynamique sera confirmée par la suite et permettra à la Roca Team de compter jusqu’à 10 points d’avance. Nick Calathes, le métronome monégasque, comptait déjà 4 passes décisives à son actif. Le Mans se remettait à l’endroit grâce au collectif pour revenir à 7 points de son adversaire à la fin du premier quart-temps (17-24, 10′).
Les locaux revenaient dans le coup dans les trois premières minutes du deuxième acte grâce à 7 points de Tray Buchanan et un tir primé de Léopold Delaunay. Les hommes de Guillaume Vizade ne comptaient plus que 3 points de retard et repassait même devant (27-28, 14′). Totalement survoltée, l’équipe locale réveillait la salle entière (34-30, 15′). Le match restait serré tandis que Williams Narace récoltait sa 3e faute. Le MSB finissait fort avec un avantage de 25-13 sur le quart-temps pour compter 5 points d’avance à la mi-temps (42-37, 20′).
Monaco ressortait des vestiaires avec de meilleures intensions en infligeant un cuisant 11-0 d’entrée, forçant le coach manceau à prendre un temps mort pour stopper l’hémorragie. La tendance s’inversait par la suite avec 3 points de David DiLeo et la faute technique pour coach Spanoulis. La partie était plus disputée malgré un problème de fautes pour quatre joueurs locaux. Le Mans allait par la suite prendre un petit éclat sous les fulgurances d’un Mike James intenable. Les hommes du Rocher abordaient l’ultime quart-temps avec 8 points d’avance (57-65)
« Nous avons été à la hauteur de l’événement, nous pouvons nourrir des regrets » (Guillaume Vizade, MSB)
Le Mans attaquait bien cette dernière ligne droite en imposant son rythme. Spanoulis devait prendre un premier temps morts au bout d’une minute de jeu (63-65, 32′). La marque mancelle est bien repartie avec un Trevor Hudgins incisif. Le money time se profilait avec une issue indécise à 4 minutes de la fin (72-74, 36′). Monaco prenait le match à son compte et déroulait dans les 5 dernières minutes. La formation mancelle finissait par céder. Un Monaco revanchard (défait à l’aller sur son parquet) stoppe donc la belle série mancelle de 6 victoires de suite dont 5 en championnat (74-81, score final). « Ce 4e quart-temps était difficile pour Le Mans, à l’image du premier avec des actions manquées et un arbitrage à l’avantage de Monaco », résumaient Tom et Valentin, deux fervents supporters.
Compte-rendu : Eliott PEZÉ.
Crédit Photos : Adam MISTRIN.
REACTIONS D’APRES-MATCH
Matthew Strazel (meneur de l’AS Monaco) : « On ne s’attendait pas à une partie de plaisir face au Mans qui était dans une bonne dynamique. Nous n’avons jamais réussi à creuser l’écart, mais notre défense nous a permis de faire la différence. Le coach nous demande de mieux faire circuler le ballon. Nous avons également pu nous appuyer sur les éléments d’expérience en fin de match. »
« Malgré la défaite, je suis fier de ce que l’équipe à accompli face à cette grosse équipe de Monaco. Nous n’allons pas rester sur des regrets et repartir de l’avant on travaillant dur pour le prochain match » (TaShawn Thomas, intérieur du MSB)
Guillaume Vizade (coach du MSB) : « Nous y avons cru jusqu’au bout, les joueurs ont été vaillants. Je regrette nos sautes de concentration et nos imprécisions après la pause et la fin de match car rien n’était décidé à 1’30. Nous n’avons pas valorisé nos possessions et nous avons offert trop de tirs de confort à Mike James. Nous avons été à la hauteur de l’événement, mais je note avec regret que nous avons été traités avec sévérité dans des moments clés du match. »
Propos recueillis par Mamadi Sangaré.
Pas mal du tout, j’aime beaucoup