Le Mans : préserver la biodiversité avec des bombes à graines

De nos jours, la survie de la biodiversité est mise à l’épreuve face au développement du paysage urbain. Dans l’optique de reconquérir les espaces verts, ramener les insectes pollinisateurs et lutter contre l’effondrement de la biodiversité en milieu urbain, le groupe Actéon a créé le projet « Drôles de petites bêtes ». Cette opération a pour but de revégétaliser le campus du Mans avec des « bombes à graines ».

ACTÉON, KESAKO ?

Le nom Actéon fait référence à la mythologie grecque, le dieu de la nature et des animaux sauvages. C’est aussi un jeu de mots avec les termes « to act + agissons ». Composé de quatre étudiantes en Master PME-PMI parcours Management et Développement Durable (Anastasiia, Naomi, Laurie et Juliette), ce groupe s’inspire du mouvement “Green Guerilla” pour redonner vie à la biodiversité du campus. En collaboration avec « Le Jardin Vivant », association ayant pour mission d’initier et de mettre en œuvre des projets d’éducation à l’environnement, ces jeunes réalisent ce travail collectif de conception de projet dans le but de montrer leur intérêt envers la nature.

UN RENDEZ-VOUS POUR LUTTER CONTRE LA PERTE DE LA BIODIVERSITÉ DU CAMPUS

Le vendredi 26 février 2021, armé de « bombes à graines », le groupe Actéon a pu rallier près de 80 étudiants à sa cause pour revégétaliser le campus. Fabriquées avec de l’argile mélangée au terreau et aux graines qui attirent des insectes pollinisateurs*, ces bombes à graines sont utilisées comme moyen d’action environnemental pour verdir les espaces urbains. L’opération visait à sensibiliser le public sur la protection de l’environnement et sur la perte de la biodiversité en milieu urbain. Une manière de contribuer à la vie écologique de l’université et de l’impliquer davantage dans la transition écologique.

« Nous avons aimé mener ce projet, car il a non seulement un caractère innovant et ludique, mais il aide également à recréer la biodiversité sur le campus. Les gens étaient très réceptifs et nous avons remarqué que beaucoup d’étudiants se tournent de plus en plus vers le développement durable et ça donne de l’espoir pour le futur. Cette réaction fait plaisir, car nous sommes persuadées qu’avec des actions de ce genre, nous pourront changer le comportement des gens » – Groupe Actéon.

 

Propos recueillis : Freeda LOKOSSOU.

Photos : Freeda LOKOSSOU.

*abeilles, les papillons, les coccinelles, les scarabées, les gendarmes, les bourbons…

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