« Le Mans fait son Cirque » a rassemblé 24 500 spectateurs

La 23e édition du festival « Le Mans fait son cirque » a commencé dès le 17 mai 2024, avec une tournée à travers la région sarthoise. Présent au Mans du 22 au 30 juin 2024, il a offert 24 spectacles avec plus 90 représentations sur une semaine, attirant plus de 24 500 spectateurs. L’évènement s’est achevé ce dimanche 30 juin 2024 avec la représentation du spectacle Huellas, « traces » ou « empreintes » en espagnol, proposé par la cie Hold-up & co.

Explorer le passé

Les deux acrobates, Olivier Mayrou et Matias Pilet, se lancent sur les traces de l’homme de Néandertal et imaginent sa rencontre avec l’homme moderne. Accompagnés par des percussions et du chant, les rythmes et les sonorités contribuent à renforcer l’atemporalité de la scène. Ils proposent un spectacle à la fois poétique et acrobatique, entre scènes d’action et moments de narration, qui place la relation au cœur de l’évolution humaine.

Rencontrer l’autre

C’est donc l’homme de Néandertal qui ouvre ce spectacle. Il rencontre ensuite l’Homo Sapiens : tous deux se découvrent, se scrutent, et s’imitent. Ils s’unissent ensuite pour une rocambolesque, acrobatique et comique chasse aux moustiques. L’Homo Sapiens ne cesse de s’amuser de son prédécesseur, rustre et maladroit. L’homme de Néandertal, pour sa part, découvre la tragique fragilité puis l’étonnante résilience de son successeur. Finalement, l’homme de Néandertal disparaît, et l’Homo Sapiens finit seul en scène.

Laisser sa trace

À chaque mouvement des acrobates sur le carré d’argile entouré par les spectateurs, c’est l’empreinte, du pied, de la main, du visage ou du corps tout entier, qui s’imprime dans le sol. Une trace éphémère, destinée à être recouverte par d’autres. Laisser son empreinte c’est également marquer son territoire, et les jeux des deux personnages frisent parfois avec la conquête, l’affrontement, la guerre. Leur rencontre est surtout une recherche de l’autre, lorsque l’homme poussé par la curiosité suit la piste laissée par son semblable.

Texte et photos : Alex ALIX.

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