Le journal de bord de mon année en Italie (épisode 7)

Je m’appelle Julie, j’ai 16 ans. Cela fait maintenant plus de huit mois que j’ai quitté Le Mans (Sarthe) pour passer une année en immersion en Italie, dans une famille d’accueil à Cerignola, une région située dans les Pouilles.

« Quittons quelques jours le sud de l’Italie et la région des Pouilles pour nous rendre au nord, dans la ville de Bologne. Située légèrement au nord de Florence, Bologne est une ville universitaire où chaque année, viennent étudier de nouveaux étudiants qui animent la vie culturelle et sociale.

L’emblème de la ville sont les due torri (deux tours), dont la plus haute, la Torre degli Asinelli s’élève à 97 mètres. Elle est à côté de la Torre di Garisend. Plus petite, elle mesure 47 mètres.Dans l’Antiquité, la ville était jonchée de tours. On en compte encore 22 aujourd’hui. Les raisons des constructions de ces nombreuses tours ne sont pas encore connues. Cependant, on suppose que les familles les plus aisées les utilisaient comme élément d’attaque et de défense, ainsi que comme symbole de leur pouvoir.

Le centre historique de Bologne est l’un des plus grands d’Italie. Encerclé de murailles antiques, il s’étend sur 4,5 kilomètres carrés et 53 375 personnes résident entre ses murs.
A l’intérieur du centre historique se trouve la Piazza Maggiore. C’est la place principale de la ville, elle est entourée des plus importants édifices de la cité médiévale.

Les portiques de Bologne sont reconnus au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ils traversent la ville de part en part, et s’étendent sur une longueur totale de 62 kilomètres, c’est la plus longue distance au monde recouverte par des portiques. Le centre historique est traversé par 38 kilomètres de portiques, auxquels s’ajoutent 53 kilomètres qui continuent leur route dans la campagne bolognaise.

Perché sur une colline boisée de 300 mètres au dessus de la plaine, se trouve le sanctuaire de la Madonna di San Luca. Pour rejoindre la basilique à pieds, il faut passer sous les 666 arches des portiques, qui s’étendent sur 3,5 kilomètres pour monter vers San Luca. Ces arcades ont été construites entre 1674 et 1763, pour protéger l’icône de la vierge Marie durant la procession annuelle qui a lieu sur la colline.

Si les pèlerins gravissaient, à l’époque, la colline pour vénérer l’icône de la Vergine col Bambino di San Luca. C’est désormais, en majeur partie, pour l’impressionnante vue qu’offre San Luca que les touristes s’y rendent.

 

Texte et photos : Julie MEZIERE.

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