Le cercle des poètes disparus, une ode à la liberté

« Carpe Diem », cueille le jour présent. C’est ce que ce nouveau professeur de Lettres incarné par Robin Williams désire apprendre à ses nouveaux élèves lors de ses premiers cours dans une académie des plus prestigieuses. À travers son enseignement, qui jure avec les règles habituelles, l’enseignant cherche à leur apprendre à aimer la vie, à saisir les opportunités et à chérir les relations qu’ils entretiennent. C’est sous l’apparence d’un film que Peter Weir nous invite implicitement à faire de même.

Le Cercle des poètes disparus nous entraîne à travers diverses relations, notamment celle entre Todd Anderson – un garçon plutôt timide et réservé – avec son nouveau colocataire de chambre, Neil Perry – qui au contraire, fait partie des troubles fêtes de la classe. Cette complicité et cette amitié naissante les emmèneront tous les deux bien plus loin qu’ils ne le pensent.

Une nouvelle forme d’expression émerge : la poésie

D’un autre côté, une nouvelle forme d’expression émerge tout au long du film : la poésie. Cet élément central représente une libération à laquelle les élèves vont peu à peu aspirer en suivant les conseils de leur nouveau professeur. Elle va devenir la réponse à des barrières imposées par la discipline d’un enseignement sévère. C’est cette même poésie qui révèlera leurs désirs et leur permettra de s’exprimer à travers le groupe des « poètes disparus ».

Des personnages attachants et authentiques

Le film est un récit qui nous plonge dans des émotions profondes tout en faisant retenir notre souffle lorsqu’il le faut. La mise en scène et le jeu d’acteur sont orchestrés de manière à ce que le spectateur s’attache à la tendresse des personnages. Le film est ainsi composé de belles scènes où les protagonistes se mettent à nu, laissant libre cours à leurs émotions et leurs sentiments.

Une belle leçon de vie

Ce classique du cinéma nous permet ainsi de questionner nos propres désirs en floutant la barrière que représente l’écran tout en retranscrivant des sentiments de liberté et de passion. On se retrouve plongés dans leurs histoires et leurs liens à travers de magnifiques plans. En bref, une belle leçon de vie touchante et entraînante qui émerveille un peu plus à chaque visionnage.

Ysé HAMEREL.

Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir, 1989. Durée : 2h08.

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