La NBA et les Bleus dans la ligne de mire d’Ousmane Dieng

Le basketteur français Ousmane Dieng (19 ans, 2m08), passé par le Centre Fédéral (INSEP), où il a côtoyé le Manceau Adama Bal, vient de réaliser sa première saison en temps que professionnel au sein de club néo-zélandais “New Zealand Breakers” évoluant en NBL (Championnat australien de basketball). Il a récemment décidé de se présenter à la Draft NBA (loterie des jeunes joueurs) qui aura lieu le jeudi 23 juin 2022, au Barclays Center de Brooklyn. Il est fortement pressenti pour être le tricolore le mieux sélectionné de la promotion 2022. Le jeune ailier revient pour Vitav sur son année australienne, mais aussi, sur le basket qui y est pratiqué. Il évoque également la NBA, ses objectifs et ses rêves.

Comment avez-vous vécu cette saison de professionnel en Australie ?
La vie là-bas était sympa, mais pour la compétition, c’était compliquée, car le Covid nous empêchait de nous rendre en Nouvelle-Zélande. Nous étions contraints de rester en Australie. On jouait les matches à domicile en Tasmanie (petite île au sud du pays), à huis-clos. Malgré cette situation, j’ai découvert un beau pays.

Avez-vous des rencontres et des tests prévus contre certaines franchises (équipes) NBA ?
Du 16 au 22 mai avait lieu la draft combine (semaine lors de laquelle les jeunes qui prétendent à intégrer la NBA se retrouvent pour s’entraîner en présence de coachs d’équipes NBA) à Chicago. J’ai eu des entretiens avec des équipes et je vais bientôt participer à des workouts (entraînements privés) avec certaines franchises.

Quelles formations vous intéressent le plus au vu du jeu qu’elles proposent ?
Je n’ai pas vraiment de préférence. Quel que soit l’endroit où je vais atterrir, je serai heureux. Je veux signer dans une équipe qui peut me permettre de me développer, d’apprendre et de progresser dans les meilleures conditions.

Il y a des chances pour que vous soyez le français le plus haut drafté cette année. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est un honneur. J’ai travaillé pour cela depuis mes débuts. Après, je ne m’attarde pas trop sur ça et je reste concentré sur les domaines dans lesquels je peux encore progresser.

Paris 2024 doit être dans un coin de votre tête. Est-ce trop tôt pour évoquer cette échéance ?
C’est clairement un objectif, d’autant plus que c’est à Paris. Disputer mes premiers Jeux Olympiques en France serait super. Je vais travailler dur pour jouer cette compétition.

Propos recueillis par Naofel LEBTI.

Photos : DR.

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