La vie de Zoey, une lycéenne de 16 ans, est bien rodée : un petit ami, une meilleure amie et des contrôles à réussir. Jusqu’au jour où un traqueur vient la trouver devant son lycée et la marque. À partir de ce moment, l’adolescente sait qu’elle doit se rendre à la maison de la nuit, une école pour vampire pour accomplir sa transformation, sans quoi elle risque de rejeter cette dernière, et par conséquent, de mourir.
La saga de la Maison de la Nuit nous transporte droit dans un univers bien construit et très complet, où chaque chose a sa place et où rien n’est laissé au hasard. De plus, l’œuvre nous permet de découvrir une culture autochtone de l’est des États-Unis : les Cherokees. Cette communauté indienne est mise à l’honneur dans le roman, et beaucoup d’éléments de l’intrigue tournent autour de ce peuple dont l’héroïne est une descendante.
Afin de la rendre encore plus complète, la saga a eu droit à 6 hors-séries : les 4 premiers sont des romans complets sur le passé d’un personnage, les 2 autres sont des manuels de la maison de la nuit. Ces derniers ne sont disponibles qu’en anglais.
Les personnages de la saga sont très bien construits et permettent aux auteurs de transmettre certaines valeurs comme l’acceptation de l’homosexualité. Chacun des protagonistes évolue tout au long de l’œuvre et il n’est pas rare de commencer par détester un personnage pour au final l’adorer (l’inverse est vrai aussi).
La malédiction de Neferet, un des hors série.
Seuls bémols à la saga : la longueur et la redondance
La saga est aujourd’hui terminée, avec 12 tomes publiés. Et bien qu’ils soient agréable à lire, certains passages traînent en longueur et donnent l’impression que l’œuvre part dans tous les sens sans qu’il n’y ait réellement de lien entre les actions.
Quant à la redondance, elle est surtout présente dans la première moitié de la saga où Zoey ne fait que tourner en rond sur ses choix sentimentaux, ce qui donne l’impression de ne pas avancer.
Liana.
La maison de la nuit, P.C Cast et Kristin Cast (publié entre 2010 et 2015), Édition Pocket Jeunesse. 385 pages en moyenne par tome.
La saga de la Maison de la Nuit nous transporte droit dans un univers bien construit et très complet, où chaque chose a sa place et où rien n’est laissé au hasard. De plus, l’œuvre nous permet de découvrir une culture autochtone de l’est des États-Unis : les Cherokees. Cette communauté indienne est mise à l’honneur dans le roman, et beaucoup d’éléments de l’intrigue tournent autour de ce peuple dont l’héroïne est une descendante.