La couleur pourpre, une histoire tragique d’une femme noire du XXe siècle refait son retour au cinéma dans une nouvelle version. Ce drame met en scène Celie, une jeune femme qui se voit mariée de force dès le début de sa vie d’adulte. Cette union signe un changement brutal de sa vie paisible avec sa sœur. A travers tout le film, nous suivons la protagoniste vieillir, évoluer, mais surtout, s’émanciper de sa vie contrôlée.
Guidée par la foi de dieu, Celie et les femmes qui l’accompagnent au fil de sa vie chercheront chacune une liberté, mais plus encore, une reconnaissance. Rabaissées, insultées et maltraitées par des hommes depuis leur naissance, la paix n’est pour elles qu’un rêve tristement lointain.
Un choix de mise en scène surprenant
Paru tout d’abord en roman, puis adapté au cinéma par Steven Spielberg en 1985, La couleur pourpre revient en salle sous la forme d’une comédie musicale. Un choix étonnant au regard des sujets traités : racisme, inceste, abus sexuels et pauvreté. Cette adaptation surprenante n’a évidemment rien de joyeuse, mais le réalisateur Blitz Bazawule parvient judicieusement à lier drame, danse et musicalité. Notons également les belles performance de Fantasia Barrino dans le rôle de Celie et de Colman Domingo, alias Monsieur.
Massillya IGHIL.
La couleur pourpre, de Blitz Bazawule, en salles depuis le 24 janvier 2024. Durée: 2h21.