Vitavistes d’hier ou d’aujourd’hui, ils et elles racontent leur expérience au sein de la rédaction du webzine des jeunes du Mans. Aujourd’hui : Inès Bey, pigiste de 2015 à 2017.
Dans quelles conditions as-tu intégré le Vitav ?
C’était pendant l’année scolaire 2014-2015. J’étais élève en première au lycée Montesquieu, au Mans. Le service jeunesse du Mans avait lancé une campagne de communication autour de la transition de la version papier à la version numérique du magazine des jeunes du Mans (Vitavi). Je me suis laissée tenter. Je suivais beaucoup l’actualité et j’étais bénévole au Secours Catholique. J’ai saisi l’opportunité de m’investir dans un autre projet. J’ai pris contact avec le rédacteur en chef.
« Avec Vitav, j’ai appris à développer mon esprit critique »
Quels étaient tes sujets de prédilection ?
J’aimais beaucoup les sujets axés sur la culture. J’ai couvert le Bebop Festival, Teriaki. Mon premier gros sujet était consacré au concert caritatif des Rastas du Cœur. J’ai apprécié l’ambiance et l’accueil à l’Ile aux Planches. Les personnes que j’ai rencontrées m’ont mis en confiance.
Que t’ont apporté tes années au sein du magazine des jeunes du Mans ?
Vitav m’a aidé à développer mon esprit critique et améliorer mon expression écrite. Le fait d’être sur le terrain, d’aller à la rencontre des gens, d’analyser des situations m’a beaucoup apporté. Cette expérience m’a donné de la confiance et j’ai vaincu ma timidité. Vitav a été ma première expérience professionnelle.
Que fais-tu aujourd’hui ?
Je suis étudiante en Master Droit des Affaires à l’Université de Toulouse Capitole I. Je suis ce cursus à distance car je vis sur Angers. Je suis notamment vice-présidente de La Boutique de Droit. Cette association propose des consultations juridiques gratuites et anonymes aux Angevins. Je m’investis pleinement dans cette structure avec laquelle nous avons de beaux projets en perspective. À l’issue de mon Master, j’aimerais exercer comme juriste conseil dans des entreprises ou des banques.
Propos recueillis par Jaheli NAMAI.