Dans un monde contrôlé par les faes, les humains ne maîtrisent que très peu de choses de leurs vies. Grâce à leur longévité et leur magie, ces êtres redoutables pourraient écraser les humains dès qu’ils le souhaitent. Pourtant, les humains leur sont nécessaires car ils peuvent maîtriser « l’art » : la peinture, la musique, mais aussi, la couture, la cuisine,… C’est pour cela que de nombreux humains sont sollicités pour pour réaliser des choses pour les faes en étant pays en « enchantements ». Mais il faut toujours se méfier des enchantements des faes…
Isobel, une jeune peintre d’un petit village, est très demandée par de nombreux faes afin de leur tirer le portrait. C’est ainsi qu’un jour elle fait la rencontre de Corneille, le prince de la cour d’automne, pour le peindre. Mais suite à une grave erreur qu’elle commet, elle est emmenée de force en direction de la cour de Corneille. Mais en chemin, ils vont rencontrer de nombreuses difficultés.
Margaret Rogerson nous transporte dans un univers haut en couleur et plein de fae plus sournois les uns que les autres. En effet, ils sont dépeints comme des créatures sans cœur et manipulatrice, qui n’ont aucune émotion. Isobel, pourtant habituée à en côtoyer lorsqu’elle leur tire le portrait, va les découvrir sous un nouvel angle, dans leur milieu naturel. Elle qui n’a jamais quitté son village se retrouve plongée au milieu de diverses intrigues politiques.
Malheureusement, l’histoire est assez plate. L’action met plus de 100 pages à démarrer, soit près d’un tiers du roman, et les évènements s’enchaînent sans beaucoup de liens les unes aux autres. L’univers est riche, mais trop peu exploité, et l’enjeu final arrive très tard et il est trop rapidement résolu. La romance, quant à elle, avance par intermittence.
Liana
Enchantment of Ravens, Margaret Rogerson (septembre 2017), Editions BigBang, 384 pages.