En 2016, le réalisateur sud-coréen Sang-Ho Yeon a marqué les esprits avec Dernier train pour Busan, film nominé au Festival de Cannes. Ce thriller met en scène le chaos qui règne dans un pays suite à un virus transformant les habitants contaminés en monstres sanguinaires.
Individualisme et solidarité s’opposent dans un train infesté de zombies
Sok-Woo, homme d’affaires, accompagne sa fille en train pour la ramener chez sa mère dans la ville de Busan. Pendant leur trajet, le pays plonge dans la confusion suite à la propagation d’un étrange virus. Les Hommes s’entre-tuent et les autorités ne peuvent plus maîtriser la situation. Le danger monte à bord du train lorsqu’une jeune femme contaminée parvient à s’y introduire dans un wagon. Commence alors pour les passagers une course effrénée contre les personnes touchées par le virus. Ces dernières ont perdu toute notion d’humanité et ne sont plus que des êtres enragés, des zombies, ayant pour seul objectif de mordre les derniers survivants.
Sok-Woo va alors tout faire pour sauver sa fille. Sung-Kyung, future maman, et son mari vont également faire de leur possible pour se protéger et protéger les autres passagers.
Entre thriller, action et épouvante, ce film montre que la monstruosité se cache autant chez les personnes infectées par le virus que chez les non-contaminés. En effet, certains passages dévoilent leur égoïsme et n’hésitent pas à sacrifier les autres pour sauver leur peau. Parallèlement, l’héroïsme et l’entraide sont aussi mis à l’honneur comme en témoigne le courage, la témérité et la bienveillance dont font preuve certains personnages.
Ce film est puissant et l’intrigue est déroutante, puisqu’elle dresse le portrait d’une société complexe dans laquelle s’affrontent individualisme ou solidarité.
Dernier train pour Busan est disponible sur Netflix. Durée : 1h58. Film interdit aux moins de 12 ans.
La suite, Peninsula, est prévue au cinéma pour le 6 août 2020. Interdit aux moins de 12 ans.
Texte : Coline COCHETEUX.