Nous Étions Une Armée est un duo composé de Léo Nivot et Rémi Le Taillandier. Les deux jeunes artistes de 24 ans délivrent une musique poétique parlée-chantée. Les guitares et boîtes à rythmes accompagnent une voix personnifiée, construite par un désespoir intérieur. Samedi 5 novembre 2022, ils seront au Bebop Festival, au centre des exposition du Mans. Léo Nivot, Manceau d’origine, raconte la genèse et l’évolution du groupe.
« Ce projet est né dans ma chambre »
Comment est né Nous Étions Une armée. Qui fait quoi au sein du duo ?
Le projet a vu le jour dans ma chambre lorsque j’ai commencé à faire les premiers morceaux avec une guitare, des boîtes à rythmes et ma voix parlée-chantée. Rémi m’a rejoint quelques mois après lorsque j’ai eu envie de jouer ces morceaux sur scène. Sa présence à mes côtés était une évidence car c’est mon meilleur ami. Je continue d’écrire et de composer. Rémi intervient au moment de la production, de l’enregistrement, de l’arrangement. Sur scène, il joue de la guitare, les synthés et lance les boîtes à rythmes.
Où pouvons-nous écouter vos musiques ?
Le meilleur moyen est d’écouter la compilation « Pourtant, ces lambeaux ont été un trésor pour moi » que nous vendons à la fin des concerts. Nous avons imprimé les exemplaires sérigraphiés à la main. Elle regroupe des morceaux que j’ai écrits jusqu’à 2021.
Vous avez déjà sorti deux EP. Un album est-il prévu ?
Le tout premier EP, « Oratorio », que personne ne connaît est sur disponible sur la plateforme Bandcamp et il y a la compil’. Nous travaillons sur un album avec des nouveaux morceaux. On recherche des personnes pour nous permettre de le sortir. Il n’y a pas de date à ce jour.
« La scène a énormément fait bouger les lignes »
Vous avez déjà pas mal joué en concert. Est-ce que la scène a influencé vos morceaux ?
Elle a énormément influencé nos compositions. On s’en rend compte lorsqu’on réécoute les démos des débuts et qu’on les compare avec les versions live, surtout au niveau de l’interprétation et de ma voix. La scène a énormément fait bouger les lignes, ce qui est normal surtout avec notre musique qui est très incarnée.
Avoir un interlocuteur change la donne pour moi, notamment dans mes désirs de compositions. Le live nous donne envie de retrouver cette énergie avec cette confrontation avec le public.
« Nous aimons nous confronter à un public qui ne connait pas notre univers »
Est-ce que le BeBop est votre premier festival. Si oui, comment l’appréhendez vous ?
Ce n’est pas le premier, mais c’est notre premier grand festival. Ce sera notre plus grosse scène. Nous avons trop hâte et nous nous attendons à vivre un beau moment. On adore jouer fasse à un public qui ne nous attend pas et qui vient pour découvrir notre univers.
Propos recueillis par Adèle CHAUVAUD.
Photo de couverture : Julien Legeay.
Samedi 5 novembre 2022, à partir de 18h30, clôture du 36e Bebop Festival au Centre des exposition au Mans (Sarthe). A l’affiche : Nous Etions Une Armée, Ibeyi, Humour, Juliette Armanet, Walt Disco et Meute. Tarif : 32 €. Infos et réservations sur le site www.bebop-festival.com.