C’est sous un soleil radieux que s’est déroulée la neuvième édition du Bidul en fête, le 8 juin 2024, aux Subsistances, au Mans. Ce festival alternatif a pu voir le jour grâce au prêt du site par le collectif des Baltringos et à l’investissement de bénévoles. Le public a pu soutenir ce fanzine culturel distribué gratuitement en Sarthe depuis 1997.
Une ambiance bon enfant
Les personnes présentes sur Bidul en Fête #9 ont découvert l’atmosphère conviviale du village associatif. Cet espace était constitué de stands d’artistes locaux (créateurs de cyanotypes, de bijoux en émaux, d’esquisses et dessins) et du collectif France-Palestine. L’événement accueillait notamment une aire de jeux pour petits et grands, un bar, de la restauration, deux food trucks et une scène de concerts sous la forme d’un dôme de tissus. Une équipe de Radio Alpa (107.3 Le Mans) a animé de nombreux plateaux d’échanges sur une variété de thématiques. « On organise la soirée depuis septembre dernier. C’est un travail de longue haleine porté par une dizaine de personnes passionnées. Les gens connaissent notre travail puisque cela fait 25 ans que nous existons », confie Bruno Leroy, bénévole du Bidul. Cette manifestation permet de récolter des fonds pour aider à la réalisation et diffusion de l’agenda culturel gratuit en Sarthe.
Le festival alternatif a réuni des publics de tous horizons présents pour le plaisir visuel, gustatif, auditif ou pour passer du temps avec leurs proches. L’ambiance était familiale et bon enfant.
La scène musicale a mis tout le monde d’accord
Le plateau artistique a débuté en milieu d’après-midi avec « Parole parle d’amour » de la compagnie LiV (photo de couverture). Le duo rock et clown a offert un spectacle interactif empli d’amour, de poésie et de fantaisie. Les dindes en r(ut), une chorale d’amies accompagnées à la guitare, ont pris le relais avant de laisser place à la compagnie Marie Lenfant et « Molerrr », un solo clown. Plus tard, dans la soirée, les Subsistances ont accueilli « Batuc’en scène » aux rythmes brésiliens puis « Peuple fiction », une formation interprétant des morceaux aux sonorités jazz, pop et punk. Low rent housing », musiciens originaires de Tours ont joué leur rock indie. Le trio a laissé place à Toniowok, un DJ qui a conclu le festival avec brio au rythme de sons techno/house.
Texte et photos : Anna POIRIER.