A la découverte de La Fondation Claude Monet

Résidence pendant 43 ans de l’illustre peintre Claude Monet, la Fondation Claude Monet du village de Giverny (Eure) est un endroit unique en son genre, à la fois lieu de mémoire d’un artiste et espace de contemplation. Depuis les années 2000, cette maison et ses jardins comptent depuis les années 2000 parmi les sites les plus fréquentés de l’hexagone.

Pour l’histoire, le peintre Claude Monet habite dans les Yvelines jusqu’en 1883, mais cherche une nouvelle demeure pour s’éloigner de la pression parisienne. En explorant la région du Vexin, il découvre le village de Giverny et une maison de paysan dotée d’un jardin d’un hectare avec potager et verger, appelé le Clos-Normand. Le bien acquis, l’artiste transforme le jardin à son image, en plantant plusieurs milliers de fleurs (roses, tulipes, iris,…), avec l’objectif d’un « tableau exécuté à même la nature ».

Dix ans plus tard, Monet achète le terrain en face de son jardin, de l’autre côté du « Chemin du Roy », devenu aujourd’hui une route. C’est sur ce terrain qu’il créera le Jardin d’Eau en creusant un étang qu’il peuplera de végétaux avec ses fameux nénuphars (nymphéas). On y trouvera aussi les multiples éléments symboliques d’une fascination de l’artiste pour la nature et la culture orientales (pont japonais, bambous, pivoines, érables,…).

Claude Monet réaménage aussi la maison au crépi rose en peignant les fameux volets en vert. Elle est aujourd’hui un musée où l’on peut arpenter des pièces colorées (salle à manger jaune, cuisine bleue,…), admirer beaucoup de répliques de ses œuvres, mais aussi, d’estampes japonaises, notamment la très célèbre Vague d’Hokusai.

Plusieurs fois laissés à l’abandon, de la mort de Monet aux décès successifs de ses héritier.e.s ou faute de moyens ou simplement d’intérêt, les jardins et la maison ouvrent leur porte au public en 1980 grâce notamment à un important mécénat. Les visiter constitue une expérience singulière et vivante, en toute saison, au milieu de l’enivrante campagne normande.