Dans Le cas Richad Jewell, le cinéaste américain revient sur l’histoire d’un agent de sécurité qui parvient à empêcher une attaque terroriste durant les Jeux Olympiques 96 avant d’être présenté comme le suspect numéro un.
Du moment de gloire à l’enfer
Juillet 1996. Employé comme agent de sécurité lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, Richard Jewell découvre un sac rempli de bombes. En lançant l’alerte, il permet de sauver des vies. Mais quelques jours plus tard, après son moment de gloire, il est présenté comme « faux héros » et accusé d’être un « poseur de bombe solitaire ».
Enfant, il rêvait d’être un policier
Cet homme porté par le rêve de devenir policier, de faire partie des forces de l’ordre, est dépeint comme un personnage naturellement bon mais aussi naïf. Naïveté qui s’estompe peu à peu laissant place à la colère face à l’injustice qui l’accable. Accusé de terrorisme par les deux plus grosses puissances des États-Unis, les médias et le gouvernement, Richard Jewell est le héros que le peuple américain refuse.
Le cas Richard Jewell dépeint une injustice morale dérangeante pour tout spectateur. Inspirée de faits réels, ce drame rejoint la série des héros ordinaires portés à l’écran par Clint Eastwood. Ce film est également une critique du système politique américain et de sa police déshumanisante.
En salles depuis le 19 février 2020. Durée : 2h09.
Alice LETOURNOU.