Voyage à Vélo en Irlande #2 : le trajet en bateau

Nous, c’est Céleste et Hugo ; nous sommes originaires du Mans et grâce à l’aide du “Coup de pouce”*, nous avons eu la chance de partir pour une épopée à vélo en Irlande ! Nous avons décidé d’écrire plusieurs articles pour donner un retour de notre expérience pour celles et ceux à qui cela pourrait donner envie.

Pour prendre le bateau, nous avons dû nous rendre dans la ville de Cherbourg, en Normandie. Après avoir passé la douane, les vélos ont été attachés avec deux cordes reliées à une paroi du bateau afin que lorsque ce dernier tangue, les vélos restent en place. Nous avons quitté la cale en prenant de quoi dormir et manger dans nos sacoches, puis les stewards nous ont accueillis chaleureusement. Nous nous sommes empressés de monter sur le pont le plus haut du bateau pour assister à l’appareillage. Plus le bateau s’éloignait des côtes françaises, plus le vent se mettait à souffler sur le pont extérieur. Il était difficile de se tenir debout sans être poussé par la force des bourrasques.

Le mal de mer au retour

La soirée se faisant plus fraîche, nous sommes rentrés au niveau du pont où sont rassemblés les restaurants ainsi que les banquettes et les tables sur lesquelles nous avons mangé notre taboulé oriental acheté la veille. Le bateau n’a pas beaucoup tangué à l’aller contrairement au retour où nous avons eu le mal de mer. La traversée est un moment agréable à vivre, le trajet étant long, la sensation de la distance qui nous sépare de la maison est plus réelle. Dormir dans le bateau a été une expérience intéressante. Nous avons partagé les banquettes du restaurant avec les autres personnes voyageant sur le pont dans un duvet.

Le matin sur le bateau s’est avéré encore nouveau : voir la terre à l’horizon est réconfortant après 19 heures de traversée. Par ailleurs, le port de Rosslare était beaucoup plus petit que celui de Cherbourg et nous a accueilli sous la pluie, sans surprise en Irlande ! La première roue à terre a donc marqué le début du long trajet à vélo que nous nous apprêtions à entreprendre.

À suivre…

Texte et photos de Hugo DELARUE et Céleste BOULAY, en Irlande.

*Coup de pouce : aide au projet financé par la ville du Mans.

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