« Vesper Chronicles » tourne au ralenti

Totalement à l’opposé des blockbusters américains, « Vesper Chronicles » s’impose comme un film de science-fiction européen ambitieux à budget modeste. Prometteur sur le papier, mais pas suffisamment pour rester mémorable.

Ce film post-apocalyptique suit le personnage de Vesper, une jeune fille de 13 ans qui vit avec son père paralysé. Elle étudie des formes de vie terrestres pour tenter de se nourrir au mieux dans un monde où les ressources sont détenues par un groupe restreint (« La Citadelle ») suite à une catastrophe écologique liée à la diffusion massive d’organismes génétiquement modifiés ayant provoqué des virus.

Un concept intéressant mais qui ne manque pas de faiblesses

Kristina Buožytė et Bruno Samper signent un long-métrage singulier, qui impose un univers peuplé de survivants et de formes de vies atypiques portées à l’écran grâce à des effets spéciaux plutôt réussis.
L’histoire est en contrepartie (peut-être trop ?) simpliste et souffre d’un rythme beaucoup trop lent pour capter l’attention du spectateur pendant deux heures de film. Cependant, la bande-originale de Dan Levy, élément le plus marquant, permet de rendre certains moments un peu plus captivants.

Le casting et le message du film sont convaincants

Le casting est tout de même au rendez-vous : on peut citer Raffiella Chapman dans le rôle principal, Eddie Marsan dans celui de Jonas, Richard Brake (le Night King de Game of Thrones) campe Darius, le père de Vesper à la fois par les yeux et par la voix. Le message écologique évident du film reste pertinent, il n’est pas sans rappeler « Annihilation » d’Alex Garland disponible sur Netflix avec Natalie Portman en tête d’affiche. 

On ressort mitigé à l’issue du générique de fin. Le projet et son objet étaient prometteur, tout comme son casting, mais cet ensemble est gâché par sa lenteur pesante. Ce film d’anticipation ne restera pas gravé dans les mémoires.

« Vesper Chronicles » de Kristina Buožytė et Bruno Samper, est en salles depuis le 17 août 2022. Durée: 1h54.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *