Une adaptation en demi-teinte de Casse-Noisette

Il était une fois, une jeune fille peinant à trouver sa place dans la société après la mort de sa mère. Quoi de mieux qu’un soir de Noël pour découvrir un nouveau monde si différent du sien ? C’est dans cet univers féérique que nous emmène « Casse-Noisette et les Quatre Royaume ». Malgré de belles images, cette nouvelle version manque de consistance.

Clara Stahlbaum, jeune fille brillante, marquée par la mort de sa mère, reçoit un présent de celle-ci par l’intermédiaire de son père. Qu’elle n’est pas sa surprise lorsqu’elle se rend compte qu’elle aura besoin d’une clé pour ouvrir l’étrange œuf portant les initial de Drosselmeyer, son parrain. Étrange coïncidence, elle devait se rendre chez lui le soir même pour fêter Noël. Sera t-il en mesure de répondre à ses attentes ?

Manque de profondeur des personnages

Dans cette adaptation du conte allemand « Casse-Noisette et le Roi des souris », Lasse Hallström et Joe Johnston mettent en scène les mêmes protagonistes tout en prenant une grande liberté avec le récit originel. L’histoire manque de consistance et le rôle des personnages aurait pu gagner en profondeur. Malgré ces manques, le film s’apprécie notamment grâce à une qualité d’image saisissante mettant en valeur ce monde féérique. Notons également la bande son signée James Newton Howard (Harry Potter, Hunger Games…) qui émerveille encore par la beauté de sa musique.

En salles depuis le 28 novembre 2018. Durée : 1h40. Tout public.

Tanguy DESGRANGES.

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