Terrier : « J’ai envie d’interpeller les gens dans mes textes »

Le jeune artiste vendéen Terrier s’est produit sur la scène de La Nuit De l’Erdre, le 3 juillet 2022. Après sa prestation sur la scène « Maki », il a accepté de répondre aux questions de Vitav.

D’où vient votre nom de scène, « Terrier » ?
J’ai commencé à écrire et composer en 2019 dans un studio nommé Le Beau Labo et la box wifi de celui-ci s’appelait « Le Terrier ». Je me suis lancé dans l’écriture d’un texte sur ce lieu qui m’inspirait, et, à un moment, je me suis dit qu’il fallait que ce soit mon nom de scène. J’avais à cœur de rendre hommage à cet endroit dans lequel j’ai démarré.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans la musique ?
J’ai débuté la guitare à 6 ans. A la base c’était un loisir. J’ai toujours adoré cet univers, je regardais toutes les émissions musicales à la télévision. Je n’étais pas trop scolaire, je ne passais pas énormément de temps à travailler mes cours. En l’occurrence, je passais des heures à faire de la musique. Un jour, je suis parti à Paris. J’ai fait des rencontres et c’est comme cela que c’est parti.

Vos textes sont écrits de manières assez poétiques. Où puisez-vous votre inspiration ?
Je ne sais pas vraiment car je lis peu de livres et je n’écoute pas beaucoup de chansons françaises, mais j’ai toujours envie d’interpeller les gens à travers mes textes. Mon but n’est pas vraiment de faire de la poésie, mais lorsque je prends une phrase, j’ai envie qu’elle retourne l’auditeur. J’aime beaucoup jouer avec les mots, les sonorités et les rythmes.

Vous avez tourné le clip « Rue des pervenches » dans votre ville d’enfance, en Vendée. Qu’évoque ce morceau ?
Cette chanson raconte l’évolution de ma bande de potes. Nous habitions tous dans la même rue, on faisait du foot, de la musique, on pêchait. On a grandit tous ensemble. Ces amis sont présents dans le clip où nous montrons l’ambiance d’un club de foot de 3ème division de district un jour de match, le dimanche, avec les bières et les saucisses. Nous avons posé la caméra et nous avons jouer un vrai match avec la volonté d’être authentiques à la manière d’un documentaire. C’était une évidence de tourner dans cet endroit avec des visages qui me sont familiers.

Comment s’est passé votre passage à La Nuit de l’Erdre ?
C’était génial. C’était une reprise d’être programmé sur ce festival, donc on tremblait un peu avant d’entrer sur scène (rires). Mais au final, on s’est laissé emporter par l’enthousiasme du public et on s’est bien amusé.

Propos recueillis par Mattéo LEBRETON.
Photos : Mattéo Lebreton.

 

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