Teenage Bed était en concert, jeudi 1er décembre 2022, à EVE-scène universitaire (Le Mans) en ouverture des soirées Starter, dispositif d’accompagnement d’artistes locaux émergents. Artiste solo lofi, Nathan, accompagné de sa guitare et de ses cassettes, nous livre un univers doux, mélancolique, nonchalamment pop. En marge de sa prestation, il s’est confié à Vitav pour évoquer son parcours et ses projets.
Qui se cache derrière Teenage Bed ?
Je m’appelle Nathan, je viens de Lorient. Teenage Bed est un projet qui a environ cinq ans. J’ai commencé au lycée à 15 ans, j’avais un cours où on apprenait des chansons guitare/voix. J’en ai pratiqué pendant deux ans. A partir du moment où je connaissais les accords de base et que je savais un peu chanter, j’ai commencé à écrire car c’est ce qui me plaisait le plus. J’ai créé mon propre label baptisé Pale Figure Records.
« J’ai mis trois ans à réaliser mon premier album »
Quels sont tes projets ?
J’enregistre beaucoup, j’ai sorti pas mal de titres. J’aime expérimenter. Je vais sortir mon premier vrai album. Le projet est ambitieux, puisque j’ai mis trois ans à le réaliser. Je me suis un peu perdu en route. Il sortira en avril 2023.
Peux-tu nous parler de ton expérience à Starter, le dispositif d’artistes sarthois émergents ?
J’en avais entendu parlé à mon arrivée au Mans. J’ai donc transmis ma candidature. Je joue depuis une douzaine d’années, c’est une grosse partie de ma vie. Je pense que mon projet est défini, je vois bien où il va, mais c’est intéressant d’avoir des regards extérieurs. C’est cool d’avoir des piqûres de rappel, d’apprendre des choses de musiciens professionnels.
« Via Starter, j’ai eu l’occasion de passer du moment avec Eric Pasquereau et bosser sur ce que je faisais »
Que prévoyait le programme d’accompagnement ?
J’ai participé à une résidence avec un intervenant avec Eric Pasquereau. Je suivais son projet solo et intimiste, Patriotic Sunday, lorsque j’étais à Nantes. Je le regardais avec admiration, de loin. Il identifiait un peu mon projet. Je l’ai recroisé et lui ai demandé s’il était d’accord pour venir et me conseiller. Ça s’est passé simplement. Je lui ai montré mon set, il m’a posé des questions et m’a donné quelques billes. C’est toujours inspirant de croiser des gens d’expérience. Eric a été bienveillant à mon égard, comme un père envers son fils.
Propos recueillis par Adèle CHAUVAUD.
Photos : Adèle Chauvaud.