Je m’assois, le soleil naissant dans mon dos
Mon regard et mon ombre sont portés vers l’horizon
Je touche des yeux ce que je ne peux mesurer
L’eau qui part et revient dans cette immensité
Deux vagues qui s’aiment donne vie à une troisième
Un oiseau se pose et se laisse librement aller sur l’une d’elle
Aucune vague ne scintille de la même manière
Comme aucune ne se fracasse de même façon à terre
Dans un va et vient incessant au creux du vent
Comme un rêve au dessus de nos destinées naissant
Comme l’illuminée de cette lune si belle, comme l’espoir éternel
La nuit dort et le jour danse dans une douce mélodie
Faisant et mélangeant des éclats de rire en éclat de vie
La mer tutoie les sommets du ciel de par ses douceurs
L’horizon crépusculaire n’a pas la beauté des premières heures
Le vent chante sa complainte aux êtres qui l’entourent
L’étendue de l’océan lui répond par un indicible amour
Thibault, 17 ans.