Saki Aikawa est une auteure de shojo, un genre de manga (qui littéralement signifie « bande dessinée pour fille ») racontant principalement des histoires d’amour. Elle a publié une quinzaine de collections, allant du recueil d’histoires courtes à une série de 13 tomes, du « school life » au fantastique, du triangle amoureux à l’amour à sens unique.
Les scénarios des histoires sont tous différents les uns des autres, et la mangaka sait comment tenir ses lectrices et lecteurs en haleine. Mais comme tous les auteures, Saki Aikawa a quelques petits défauts qui peuvent bloquer un peu.
Des personnages répétitifs et des fins parfois bâclées sur les sagas fantastiques
Pour commencer, nous pouvons parler de la répétition des protagonistes. Dans presque toutes les collections, les personnages principaux possèdent les mêmes caractères : le garçon est très sociable et agréable en public et se montre tyrannique avec l’héroïne au début de l’histoire. Même les « chara design » sont très semblables entre les différentes œuvres de la mangaka. Cette redondance fait qu’il est parfois difficile de se souvenir des noms des personnages que l’on confond constamment.
Le deuxième gros défaut dans les histoires de Saki Aikawa concerne les saga fantastiques. Par exemple, sur Le Baiser du Renard et Timeless Romance, la fin donne l’impression d’avoir été bâclée. En effet, les deux collections se terminent en seulement 3 tomes, et plus l’issue rapproche, plus il semble impossible que l’œuvre se termine ici. Pourtant, arrivé à 10 pages de la fin, l’intrigue se résout sans vraiment d’explications.
Découvrir le quotidien des Japonais et leurs traditions
Malgré ces bémols, les histoires de Saki Aikawa nous permettent de rêver et de vibrer aux côtés de ses personnages et de découvrir certains pans de la culture japonaise, comme dans Bad Boyfriend qui nous emmène chez les yakuza (la mafia japonaise). De façon plus général, la mangaka nous permet de découvrir la manière de vivre japonaise, notamment le quotidien des lycéens très différent de celle que nous connaissons en France.
Liana.