Rencontre avec le duo OWA à l’Olympia

Lauréats d’un concours organisé par la plateforme musicale Smart music tour, Nadia Simon et Laurent Sureau, alias Owa, ont eu l’opportunité de se produire dans la mythique salle de l’Olympia, à Paris, le 20 janvier 2021. Une belle occasion de mettre en lumière un projet musical qui oscille entre hybridation sonore et atmosphère onirique rappelant Agnès Obel ou Björk. Vitav a pu rencontrer le duo, dans un Olympia désert, avant sa performance. Morceaux choisis.

Après la sortie de votre premier opus (Promises, novembre 2020), quels sont vos projets à venir ?

Nadia : Nous avons tourné un clip (Birds) dont la sortie est prévue en février prochain. Il s’agit de notre premier clip vidéo.

Laurent : Il y en aura peut-être un deuxième clip, nous sommes encore en réflexion. Nous avons commencé à travailler sur de nouveaux titres.

N : On en profite pour continuer à trouver du monde pour nous entourer, comme un tourneur. Les nouveaux morceaux feront le lien entre le premier album et le deuxième. On réfléchit à la façon de les sortir, sur quel support.

L : Un titre live sortira au printemps 2021. Les premières parties d’Arno sont reportées au mois de décembre 2021. On espère que les dates du printemps et de l’été vont être maintenues.

Comment définir votre musique, qui oscille entre expérimentation, à l’image du titre Green Leaf, en duo avec une plante, et efficacité dans les mélodies ?

L : Nos personnalités sont très éclectiques. On essaye de mettre toutes les facettes à l’intérieur de notre musique.

N : Sur Green leaf, j’avais longtemps attendu cet appareil qui permet de faire chanter les plantes. Avec des capteurs, on récupère son impulsion électrique et on la laisse avoir une sorte d’intégration « cellulaire » avec nous. Sur ce titre, on a fait une prise avec la plante, en improvisation totale. C’est un morceau très relaxant et spatial.

Nadia, es-tu influencée par les chanteuses soul qui possèdent une grande puissance vocale ?

N : Nous nous sommes rencontrés dans un contexte spécial. Au début, je cherchais quelqu’un pour travailler avec moi dans mon solo, « Les autres de moi ». Je suis allée chercher dans plein d’ethnies, d’endroits du monde, de voix différentes. Je ne me suis pas limitée. Effectivement, il y a de la soul, de la musique africaine ; des chants mongols. C’est mon univers vocal. Il y a à la fois de l’anglais et mon langage imaginaire qui a permis l’improvisation.

Lors de vos prestations scéniques, vous autorisez-vous à réarranger les titres, ou même, à improviser ?

L : Oui, mais ça dépend du contexte. Si on est sur une première partie, on ne va pas prendre le temps de l’improvisation, car c’est assez court et qu’il faut être efficace. Mais sur des concerts plus intimistes, il nous arrive de faire de l’improvisation.

Pensez-vous un jour élargir votre formation ?

L : On verra. Ça peut être chouette, mais cela demande une logistique différente. Vu le contexte actuel, c’est difficile.

N : J’aimerais un quatuor à cordes, des chœurs… Notre deuxième album sera plus construit au niveau des arrangements. Il est encore en construction.

Propos recueillis par Ismaël EL BOU – COTTEREAU, à Paris.

Photos : Ismaël El Bou – Cottereau.

La prestation d’Owa à l’Olympia sera diffusée courant février 2021 sur les réseaux sociaux.

Site officiel : www.owa-officiel.com

 

 

 

  

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