Rémi Reverchon : « Les Américains vivent le sport à fond »

Originaire de La Rochelle et présentateur de la NBA (National Basket-ball Association) sur la chaîne sportive beIN SPORTS, Rémi Reverchon publie son livre intitulé « Road trip NBA ». Le journaliste revient sur son parcours professionnel et d’où lui est venu cet intérêt pour la culture américaine et la NBA, la ligue nord-américaine de basket-ball. De passage à Angers le 18 décembre 2021, il s’est confié à Vitav entre deux dédicaces.

« J’avais à cœur de parler de mes deux passions : la NBA et les Etats-Unis »

Quand et comment vous êtes-vous intéressé à la NBA ?
Je me suis intéressé au basket plutôt tardivement lorsque j’avais 13-14 ans. Lors de ma période collège j’avais un camarade, Nicolas Conte qui était très fort au basket. Il avait des posters de joueurs sur les murs de sa chambre, des chaussures Jordan aux pieds et il m’a fait rentrer dans cet univers. Depuis, je n’en suis jamais sorti.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel ?
J’ai fait une école de journalisme à Tours. J’ai terminé mon cursus par un échange dans une université dans le Colorado, aux États-Unis. Une fois diplômé, j’ai commencé à travailler comme journaliste pigiste en région parisienne, c’est-à-dire, avec des contrats à la journée et cela durant 3 ans. Ensuite, j’ai tenté l’aventure américaine en allant m’installer à Los Angeles pendant 3 ans, de 2009 à 2012. Je faisais des reportages NBA pour Canal + et je couvrais l’actualité pour BFM TV. En 2012, j’ai reçu un appel qui annonçait la création de beIN SPORTS et qui me proposait de rentrer en France pour y travailler. J’ai accepté et voilà où j’en suis aujourd’hui.

 

Vous adorez la culture américaine. Comment la caractérisez-vous ?
Aux États-Unis, les gens ont le sport dans leur ADN, ils grandissent avec ça. On en parle à la télé, ils regardent les matchs. Le dimanche du Super Bowl (finale de la NFL, le championnat américain de football américain), le pays entier s’arrête de travailler pour vivre ce moment incontournable. Ce côté passionnel pour le sport, c’est quelque chose que nous n’avons pas en France et que j’essaye de partager au travers de mes émissions, et pour le coup, de mon livre qui vient de sortir.

« Aux Etats-Unis, les gens ont le sport dans leur ADN »

Qu’est-ce qui vous a motivé dans l’écriture de votre ouvrage intitulé « Road trip NBA » ?
C’est l’envie de communiquer mes deux passions que sont la NBA et les États-Unis et de les mélanger car j’aime ce pays, sa culture, sa gastronomie, sa musique, son histoire. Ce pays compte pas mal de points négatifs, mais également beaucoup d’aspects positifs. Je veux donner envie aux gens d’aller les découvrir.

Comment donneriez-vous envie à quelqu’un de s’intéresser aux États-Unis et à la place qu’occupe le sport dans ce pays ?
Le meilleur moyen est de se rendre sur place, mais j’ai conscience que ce n’est pas donner à tout le monde d’avoir le temps et l’argent pour y aller. C’est pour cela qu’au travers de mes émissions et/ou de mon livre, j’essaye de faire comprendre aux gens que la culture américaine existe. Il faut arrêter de croire que ce pays n’a ni culture, ni histoire. La passion du sport chez les Américains et un aspect qu’il faut découvrir et vivre pour s’en rendre compte.

Propos recueillis par Naofel LEBTI.
Photos : Naofel Lebti.

« Road trip NBA » est paru le 21 octobre 20211 aux éditions Amphora. 240 pages.

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