Mon journal de bord en Ecosse (épisode 3)

Je m’appelle Augustin, je suis originaire du Mans et je suis étudiant en agroalimentaire à Rennes. Je suis arrivé en Ecosse, dans la capitale, Edimbourg, le 14 septembre 2022 pour un stage jusqu’à fin janvier 2023. J’ai décidé de proposer un journal de bord au webzine vitav.fr.

« Voici ma journée randonnée sur l’île de Mull et du sommet du Dùn da Ghaoithe. La première étape est de prendre le ferry à Oban à 10h, une heure de traversée entre les différentes îles avec des superbes paysages même si le vent souffle. J’accoste donc sur l’île de Mull, réputée pour être une des plus sauvages et pour abriter des baleines, orques, requins, dauphins, aigles… (je n’ai rien vu de tout ça malheureusement). Après 30 minutes de marche sur la route, je parviens à l’entrée du chemin. A partir de ce point, 15km et 770m de dénivelé m’attendent.

Je marche donc pendant une heure sur un sentier de pierre zigzaguant dans la montagne, même si je ne suis pas encore très haut les paysages sont déjà sublimes et la température commence à diminuer. Le large chemin prend fin et la vraie randonnée débute. Effectivement, je suis désormais les traces des randonneurs passés avant moi sur les crêtes montagneuses. A partir de ce point, les vues étaient époustouflantes avec un paysage à 360°. Désormais ça grimpe vraiment et comme il a plu la veille, le terrain est glissant.

Avec l’altitude j’ai revêtu le maximum d’habits chauds pour me réchauffer et me protéger du vent. Je m’arrête pour casser la croûte auprès d’un Lochan, petits lacs perchés sur la montagne, avant de repartir à l’assaut du sommet. Plus j’avance, plus la pente s’accentue et la crête s’amincie. Parfois, il est même nécessaire d’escalader. Je décide finalement de stopper mon ascension à une cinquantaine de mètres du sommet car je commence à me faire des frayeurs. Le vent, la pente, les crêtes humides et le fait d’être le seul randonneur m’obligent à m’arrêter.

Je redescends par le même chemin sous le soleil, fier de moi malgré tout. Arrivé en bas, dilemme : à gauche et je retourne au ferry ou à droite pour aller voir le château que j’ai aperçu d’en haut. La décision est prise, à droite toute et 45 minutes de marche sur les routes pour parvenir au Duart Castle surplombant la mer. Pour le retour, coup de chance, je rencontre un couple de français qui me déposent en voiture, au ferry et m’évitent ainsi 1h30 de marche. Retour par le bateau après cette belle journée et un dîner bien mérité à l’hôtel. »

Texte et photos: Augustin RÉVEILLÉ.

 

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