Le 18 février 2021, Maurine Métairie a publié son premier roman intitulé « Omerta : Partie I : Désarmés ». L’autrice sarthoise de 29 ans, maman de deux fillettes, parle de son ouvrage et raconte son amour pour l’écriture.
L’histoire d’Omerta commence au printemps 2019, à New York. De la cocaïne a été retrouvée autour d’un commissariat. Joy Parker, une journaliste d’investigation intrépide, se charge de l’affaire. La drogue appartient à Liam Castelli, parrain de Cosa Nostra, la mafia italo-américaine. Il a été trahi par l’un de ses hommes et se voit démuni de plusieurs millions de dollars. La rencontre entre Joy et Liam est inévitable et électrisante. Le récit truffé de mystères nous embarque dans une histoire d’amour passionnée.
Qu’est ce qui vous donné envie d’écrire des livres ?
J’écris depuis toujours. Petite, j’avais déjà beaucoup de choses en tête, je dessinais et je racontais des histoires à ma petite sœur en inventant des personnages. A l’âge de 14 ans, j’ai commencé à écrire sur le vieil ordinateur de ma maman. L’envie d’écrire un livre est venue d’une conversation que j’ai eu début 2019 avec mon frère, fasciné par le milieu de la mafia. J’ai débuté un travail de recherche avant de me lancer.
« Les deux personnages principaux sont engagés »
Quel message vouliez-vous faire passer à travers votre premier ouvrage ?
Je ne voulais pas forcément faire passer de message, mais j’aime bien l’idée que l’histoire puisse résonner chez les lecteurs comme un message. Les deux personnages sont engagés, ils ont certaines valeurs. J’ai notamment pu laisser ma marque dans certains passages. On retrouve des messages féministes et des allusions à la mort de George Floyd. Ces causes me tiennent à cœur.
« L’écriture fait partie de moi, je ne peux pas vivre sans écrire. C’est au-delà d’une passion »
Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans tout ! Je suis de nature curieuse. Elle peut venir d’une conversation, en écoutant de la musique ou en observant ce qui se passe autour de moi. Elle peut venir aussi d’un fait divers. Je peux m’inspirer d’articles de presse ou de reportages de Kombini.
A quel moment écrivez-vous ?
J’écris quand j’ai du temps pour moi, notamment lorsque mes filles dorment. Je suis actuellement en congé parental et j’y consacre environ 35 heures par semaine. Lorsque je finis de rédiger, je montre le récit à mes proches pour avoir leur avis. Ils me font une première critique et je peux changer certains passages en fonction de leurs remarques.
Qu’avez-vous ressenti avant la sortie de votre roman ?
Un beau mélange de plusieurs émotions. C’est un peu comme la naissance d’un enfant. Quand un bébé vient au monde, on est à la fois heureux et stressé par ce nouveau petit être qu’on porte dans ses bras. J’ai éprouvé les mêmes sensations à la sortie d’Omerta. Je suis heureuse de le tenir en main.
Quels sont vos projets à venir ?
Quatre autres tomes d’Omerta sont prévus. Le deuxième est programmé pour l’été 2021. J’ai encore beaucoup d’idées et de projets d’écriture en tête, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin.
Propos recueillis par Maïna SANGARE.
Omerta : Partie I : Désarmés, 336 pages, est disponible en format kindle ou brochet sur ce lien.