« Maman a tort » offre une bonne dose de suspense

Michel Bussi signe un roman rempli de réflexions sur l’enfance et l’importance accordée à la parole des enfants. Cette enquête policière à double entrée tient le lecteur en haleine de bout en bout.

Maman a tort suit l’itinéraire de Malone. Ce petit garçon ne cesse de répéter que ses parents ne sont pas vraiment les siens. Que sa « vraie mère » viendra le chercher dans une galerie commerciale. Ses souvenirs sont remplis de bateaux de pirates, de tours de châteaux et d’autres paysages de contes de fées. Ils se mélangent et créent une histoire qui ne tient pas debout, associée à ce qui s’apparente à des restes d’une vie d’avant.

Personne ne semble prendre au sérieux les songeries de Malone, mais c’est sans compter sur la détermination du psychologue scolaire, Vasile, et de la commandante du commissariat du Havre, Marianne. Une course contre la montre est lancée pour des personnages qui enquêtent à la fois sur un braquage et sur les histoires invraisemblables de l’enfant. Malone est-il trop rêveur ? Finira-on enfin par retrouver les braqueurs et leur butin ?

L’auteur ne ménage pas le suspense

Les souvenirs d’un enfant de 3 ans ne restent que quelques mois dans son esprit, ce qui donne une sensation d’urgence à ce récit captivant. Implicitement, le suspens prend place en embarquant le lecteur entre deux affaires qui ne semblent pas avoir de lien. Michel Bussi fait vivre son roman à travers plusieurs angles sans trop en dévoiler pour garder le secret sur l’intrigue jusqu’au dernier moment.

Louise DEZERE.

Maman a tort (2015), publié aux Éditions Pocket, 543 pages. Ce polar a été adapté en série télévisée et en film.

 

 

 

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