Madame Claude : plongeon dans le féminisme d’autrefois

Féminisme, proxénétisme et années 60. Ces termes qualifient l’un des derniers succès de la plateforme Netflix. Alors que sa bande annonce a attiré bon nombre de spectateurs, les critiques sur ce biopic sont partagées.

« J’étais devenue une institution. Quand on commence à faire de l’argent, ça attire les chacals »

Sylvie Verheyde, la réalisatrice de Madame Claude, abordait déjà la thématique du proxénétisme dans Sex Doll (2016). Son nouveau film retrace l’histoire de Fernande Grudet, dite Madame Claude. Dans les années 1960-70, cette femme de pouvoir était à la tête d’un réseau de prostitution. Son « commerce » visait les hommes de pouvoirs et d’influence. Le spectateur est transporté dans un monde dans lequel, pour changer, les femmes prennent le dessus sur la gent masculine.

Karole Rocher, qui jouait également dans Sex Doll, se glisse dans la peau du personnage principal. À ses côtés Garance Marillier, récompensée pour son jeu d’actrice spectaculaire dans le drame d’épouvante Grave (2017), incarne à merveille le rôle de Sidonie, la dernière recrue de celle qui était surnommée la « Mère maquerelle de la Ve République ».

Critiques mitigées, mais belle audience sur Netflix France

Malgré une promotion attractive et des têtes d’affiches talentueuses, ce drame partage le public et la presse. Malgré les critiques divergentes, il figure tout de même au 7e rang des films plus visionnés du moment en sur la plateforme Netflix en France.

Mon avis : J’ai très vite accroché au film que j’aimé dans son ensemble. Le fait que ce long-métrage évoque le féminisme dans les années 60 m’a vraiment plu. J’ai apprécié Madame Claude pour son histoire, les valeurs qu’elle défend, mais aussi, ce que dégage cette femme. Concernant la prestation des comédiennes, Garance Marillier est tellement convaincante dans le rôle de Sidonie qu’elle vole la vedette à Karole Rocher, qui incarne pourtant le personnage-titre.

Romane PERCHERON-GUERARD.

Disponible sur Netflix depuis le 2 avril 2021. Durée : 1h52. Film interdit aux moins de 16 ans.

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