Ludovic Assier : « La vie d’écrivain, c’est l’imprévu »

Ludovic Assier, fonctionnaire d’Etat, est également auteur d’Epistologia et d’Une famille en secret. L’Ornais a profité d’un passage au Mans pour se confier à Vitav et évoquer son métier d’écrivain.

L’écriture n’est pas votre métier principal. Comment avez-vous commencé à écrire des romans ?
J’écris depuis très longtemps, j’ai toujours eu la plume facile. Il est plus simple pour moi d’exprimer les choses par écrit qu’oralement. À un moment, j’ai décidé de franchir le pas. L’étape de l’édition est un grand pas. Beaucoup de gens écrivent, mais très peu ont l’occasion d’être publiés.

« La trame de mon dernier roman est issue d’un de mes rêves »

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
J’en ai trois : la moins importante pour à mes yeux est la partie de soi. Je ne mets que très peu de vie personnelle dans mes récits. La deuxième est la nécessité de prendre du recul par rapport au monde extérieur. Je ne prends pas forcément en compte ce qui se passe autour de moi comme ce qu’on peut lire dans la presse. Enfin, l’imaginaire est essentiel. La trame de mon dernier roman, Une famille en secret (Le lys bleu), est issue d’un rêve. Quand je me suis réveillé, j’ai tout de suite rédigé tout ce dont je me souvenais. À chaque fois que j’ai une idée en tête, je la note.

« La vie d’écrivain, un vrai parcours du combattant »

Comment résumez-vous la vie d’écrivain ?
La vie d’écrivain, c’est l’imprévu qui engage beaucoup de travail. Ce que l’on veut écrire n’est pas forcément mis tout de suite de manière linéaire. Il faut mettre en scène ses idées, les écrire dans un français correct : nous avons une langue très belle et très riche, mais elle est aussi très compliquée. Comme nous sommes dans une phase de création, nous ne devons surtout pas négliger la forme et les relectures sont très importantes.
Parallèlement à l’écriture, nous devons effectuer beaucoup de démarches, notamment en matière de promotion contacter la presse locale. On ne pense pas forcément à tout cet investissement lorsqu’on veut publier un livre.

Quel rapport entretenez-vous avec la lecture ?
Je lis depuis mes 7-8 ans, j’ai toujours beaucoup lu. La culture occupe une grande place dans ma vie. J’aime beaucoup les grands auteurs du XIXe siècle (Zola, Hugo). Ce grand siècle de la littérature est très inspirant. Mes livres comportent des chapitres assez courts comme le faisait Alexandre Dumas.

J’aime aussi les polars comme ceux de Joël Dicker ou d’Éric-Emmanuel Schmitt. Je lis aussi des essais sur la société, la politique et des biographies.

 

Avez-vous un rêve en tant qu’écrivain que vous aimeriez réaliser ?
Ce serait une fierté de voir mes romans portés à la télévision et au cinéma. Beaucoup de gens ne lisent pas, l’adaptation cinématographique leur permettrait de découvrir mes livres sous un autre format, et peut-être, leur donner envie de les lire.

J’aimerais faire un jour un tirage conséquent de livres publiés, participer à plus de salons, de séances de dédicaces. Pour l’heure, j’ai pour objectif de pouvoir rééditer Epistologia, mon premier ouvrage, et je continue de travailler sur mon troisième roman.

Propos recueillis par Cécile BUCHET.
Photos : Cécile BUCHET.

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