Les saisons de la tempête : un univers passionnant

Lorsqu’en 1988, Jack est sur le point de mourir à la suite d’un accident dans la neige, Gaïa, la déesse de la terre, apparaît devant lui. Elle lui propose de le sauver, à condition qu’il vive selon ses règles. Jack accepte et devient alors un hiver, une incarnation physique de la saison. Il entre alors dans le cercle éternel des saisons : l’été tue le printemps, l’automne tue l’été, l’hiver tue l’automne et le printemps tue l’hiver. Mais Jack tombe amoureux de Fleur, la printemps chargée de le tuer encore et encore. Jack va alors tout faire pour s’extraire de ce cercle vicieux et emmener la jeune fille avec lui.

L’histoire, très originale, nous plonge très rapidement dans un univers complexe avec ses propres règles. La personnification des 4 saisons est très intéressante, notamment par les liens qu’elles vont créer ensemble.

Bien qu’on y retrouve des personnages assez clichés (le bourreau des cœurs qui cache ses douleurs derrière ses sourires, la pétasse de base qui n’est pas si méchante que ça,…), Elle Cosimano parvient à mettre des nuances dans ces protagonistes jusqu’à les rendre attachants.

Seul bémol dans ce roman : certaines descriptions. Notamment celles des lieux « originaux » de l’oeuvre, comme l’Observatoire (l’endroit où résident les saisons en attendant la leur), ainsi que certaines scènes d’action. Les premières peuvent être vues comme un point positif car elles permettent au lecteur d’imaginer le lieu comme il l’entend. Mais les secondes nous sortent parfois du récit et nous forcent à relire plusieurs fois le paragraphe pour comprendre réellement ce qu’il se passe, parfois sans succès.

Malgré ce défaut, l’histoire reste vraiment passionnante et donne vraiment envie de connaître la suite pour se replonger dans cet univers et d’en retrouver les personnages.

 

Le prochain tome, Les saisons du chaos, initialement prévu pour le 10 février 2022, a malheureusement été repoussé au 28 avril 2022.

Liana.

Les saisons de la tempête, Elle Cosimano (25 mars 2021), Édition De Saxus, 508 pages.

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